Bonjour a mon avis, parfois non car certaines personnes commetes des erreurs, des mauvais actes, et en plus disent: pour moi ce que j'ai fait n'a rien de mal, donc ils pensent qu'ils sont gentille qu'il n'on jamais fait de mal alors que ce que pense leur entourage et tout le contraire. C'est pourquoi ils continuent de faire le mal,ils ne sont pas conscient de ce qu'ils 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID ZLB2CoymLUng0yiT7SO8de0pJS6dpwot7atb70NWGkmU1o3xDtEX-w==
Eneffet, « je suis » est définit par Descartes comme étant le « Moi ». Le terme « conscience » a pour étymologie CUMSCIENTA ce qui signifie avec science, avec savoir. La conscience est un type de savoir, accompagnant le savoir, il n’y a donc pas de science sans conscience. Toutefois, toute conscience ne produit pas de science.
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Hugovoit toujours ce qui pourrait être corrigé et il ne peut se satisfaire de ce qu’il a déjà produit. Et c’est la même chose pour lui-même. Il se juge sur des traits de caractère qu’il n’aime pas chez lui. Et même si son acharnement à vouloir être « parfait » lui a permis de changer certains traits de caractère, Hugo continue de regarder ce qui est à « corriger

Descartes considérait la conscience comme une chose certaine et indubitable » Méditations métaphysiques, en lui conférant un rôle primordial dans la définition du je ». Mais on peut s’interroger sur la place réelle de la conscience. Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ? Pour répondre à cette question, il faudrait tout d’abord expliquer la différence entre le verbe être » et le verbe avoir ». Il est clair que avoir » interroge sur une propriété, une caractéristique. Il est donc le lien entre le sujet et l’objet. Par contre, le verbe être » interroge directement sur le sujet, sur son essence, sa définition. Mais pour définir ce sujet, il est possible de donner la liste parfois infinie de ses caractéristiques. Ainsi, la différence entre être » et avoir » est parfois infime, notamment pour une chose aux caractéristiques si nombreuses que je ». D’autre part, que veut dire le mot conscience » du problème ? Conscience » ne signifie pas conscience de soi » ni bonne ou mauvaise conscience », mais doit être compris dans son sens le plus vaste possible, c’est à dire ensemble des pensées ». Ainsi, pour éviter toute ambiguïté linguistique, on peut reformuler la question Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ? » par Est-ce que la conscience est une de mes propriétés ou est-elle l’ensemble de mes propriétés, c’est à dire ce que je suis ? auquel cas l’essence de ma conscience serait l’essence du je » » Descartes, en utilisant son cogito », affirme que je suis une chose qui pense, c’est à dire que je suis une conscience. C’est ce que nous verrons dans une première partie, en précisant les limites évidentes de cette théorie. Puis nous analyserons le point de vue de philosophes plus contemporains, tels Kant ou Freud, qui apporteront des nuances, voire des corrections révolutionnaires, à la thèse de Descartes. Dans une troisième partie, nous verrons quel point de vue on pourrait adopter aujourd’hui, un siècle après la découverte de l’inconscient. I. Je suis une conscience Dans Le Discours de la méthode, Descartes s’interroge sur le fait que nos sens peuvent nous induire en erreur. En effet, nous sommes parfois victimes d’illusions d’optique, de problèmes de vision qui nous donnent une idée fausse du monde qui nous entoure. Si certaines choses que nous voyons n’existent pas, qu’est ce qui est réellement vrai, absolument certain ? Pour répondre à cette question, Descartes va utilise Accédez à la suite de ce contenu Accèdez aux contenus premium de 20aubac gratuitement en proposant votre propre corrigé, ou en obtenant un accès payant.
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Sujet: Dissertation: Suis je ce que j'ai conscience d’être? Répondre. Nouveau sujet Liste des sujets. Actualiser. 1 [Mythique] MP. 02 janvier 2017 à 14:43:52. Bonjour, j'ai une dissertation
Corrigé dissertation philosophie dont la problématique est Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Extrait de la dissertation Je suis, j'existe dans un ici et un maintenant dont je m'échappe par le mouvement même de la conscience qui est toujours déploiement d'un horizon, intentionnalité voir Chemins de la Pensée de J. Russ, Je suis ce que je pense et je pense ce que je suis. En tant qu'homme, je suis un être pensant. Toute conscience étant intentionnalité Husserl, rien de ce que je suis ne m'échappe. Mais, ce que je suis est une chose. La conscience que j'ai de moi-même en est une autre. La preuve en est qu'autrui est capable de me révéler des traits inconnus de ma personnalité. De plus, nombre de mécanismes inconscients viennent troubler la connaissance que j'ai de moi-même. Thèmes abordés dans la dissertation conscience, liberté, inconscience, être
Laconscience de soi peut être conscience de l’illusion sur soi : ie, en prenant conscience que je ne suis pas ce que j’ai conscience d’être, je peux mieux me connaître (à une condition évidemment : que je ne sois pas fatalement détermién par mon inconscient, que celui-ci ne soit pas un « destin » -d’où, encore, l’intérêt de recourir à Sartre).

Exemples d’intro possible et plan détaillé Intro 1 En logique, dans un jugement d’attribution entre deux termes, le verbe être » comme copule établit un rapport de compréhension ou d’inclusion entre ces 2 termes. Cela signifie que le 1er terme est compris, englobé dans le second ou même égal au second comme par exemple dans je suis un être humain », je suis moi ». En ce sens, on pourrait aussi dire que je suis ce dont j’ai conscience, la conscience étant ce qui me permet de parvenir à me sentir, à me dire et me représenter comme un Je. Mais être a aussi un sens existentiel. Dans ce sens, une chose est ; si elle a une réalité effective, si elle existe de fait. Or on peut penser que si j’ai conscience de ce que je suis, je ne suis pas nécessairement toujours ou encore de fait ce que je pense être, ce que je sais être. Il peut y avoir un écart entre ce que je suis pour moi et ce que je suis de fait. Aussi on peut se demander si je suis ce que j’ai conscience d’être. C’est donc du problème de l’identification du moi et de la réalisation de soi dont nous allons traiter. Nous nous demanderons donc si le Je n’est pas ce que j’ai conscience d’être ; si j’existe de fait tel que je suis pour moi et si on peut réellement réduire le moi à ce dont j’ai conscience de moi. Intro 2 Le je désigne d’abord le sujet en tant qu’il prend conscience de lui-même et qu’il a un sentiment d’unité et d’unicité. Se penser Je, à la première personne, c’est se savoir être soi et pas un autre, se savoir demeurer soi sous les différents états de conscience. En ce sens, il semble que le je soit intimement lié à la conscience et soit réductible à celle-ci. Mais le je désigne aussi le moi empirique, c’est-à-dire tout ce que je suis de fait, mes caractéristiques physiques, organiques et psychiques. Si je me vois extérieurement, je ne me vois pas nécessairement intérieurement dans mon ensemble, dans tout ce qui me constitue. Dans ce cas, il se pourrait que ce que je suis excède ce que j’ai conscience d’être. Cela expliquerait que je puisse m’étonner moi-même, me surprendre à faire quelque chose que je ne me croyais pas capable de faire ou que je puisse ne pas me comprendre et me chercher. Aussi on peut se demander si je ne suis que ce que j’ai conscience d’être. C’est donc du problème de l’identification du moi, de ses limites, de nos possibilités de le saisir dans son intégralité et de l’incarner dont nous allons traiter. Nous nous demanderons donc si ce n’est pas parce que je suis conscient que je possède le je dans ma propre représentation, si pour autant ma conscience embrasse tout ce que je suis et si enfin j’existe tel que je suis pour moi. Plan I. je suis parce que je suis conscient et ce que je suis, c’est ce dont j’ai conscience 1. C’est parce que nous sommes doté de la conscience réfléchie qu’en même temps qu’on perçoit qu’on perçoit qu’on s’entraperçoit et prend conscience que l’on est. Je pense donc je suis » Descartes 2. prendre conscience de soi, ce n’est pas s’arrêter à ce dont on a une conscience immédiate, c’est porter un jugement et par là se connaître, s’identifier. Je vais me définir par ce dont j’ai conscience de moi-même mon corps, mon caractère, mes désirs, etc… 3. ce dont je n’ai pas conscience ne peut être dans la définition de ce que je suis pour moi. Tr mais la conscience ne peut-elle pas être lacunaire et dans ce cas, ce que je suis en soi ne peut-il pas excéder ce que je suis pour moi ? II. je ne suis pas en soi que ce que je suis pour moi. 1. je ne sais de moi que ce dont je veux bien prendre conscience mauvaise foi, divertissement,… 2. je ne sais pas tout de moi, conscience superficielle de moi-même Nietzsche ou Spinoza Ce dont j’ai conscience, c’est ce que je veux, désire et fais mais non les causes qui expliquent ce que je veux, désire et fais. 3. je ne peux prendre conscience de ce qui échappe radicalement à la conscience hypothèse de l’inconscient de Freud le moi étant le centre du champs conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché… il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le soi, le moi n’étant que le sujet de la conscience, alors que le soi est le sujet de la totalité de la psyché, y compris l’inconscient » selon Jung pour qui le moi n’est qu’ une île dans les flots ». TR je ne suis pas que ce que j’ai conscience d’être mais cette conscience peut être plus grande même si bornée. Mais même si je sais davantage qui je suis, suis-je au sens d’exister pour autant ce que j’ai conscience d’être ? III. il n’y a pas nécessairement égalité entre ce qu’est mon existence et ce que je sais être 1. la vie en société peut exiger que je ne sois au dehors tel que je me sais être au-dedans. 2. avoir conscience d’être ceci ou cela, ce n’est plus l’être tout à fait être conscient d’être dans l’effort, c’est se regarder faire, distance critique, peut-être rire de soi, donc ne plus être tout à son effort, ni cet effort. Cela altère ce que l’on est, fait qu’on ne colle plus à soi, on est à distance, plus là, déjà ailleurs. 3. comme on est conscient, on change, on devient, donc on ne peut se réduire à ce qu’on est là. On nie ce qui est, on est un projet. Comme l’homme est conscient, il est le seul être chez qui l’existence précède l’ essence », comme le dit Sartre. C’est au fur et à mesure que je me définis, que je deviens moi. Donc je ne suis jamais ce que j’ai conscience d’être, je deviens moi au fur et à mesure que je prends conscience de moi. et cela demeure vrai même si on remet en question Freud en soutenant comme Alain que le moi se réduit à ce dont on a ou peut avoir conscience, puisque il n’y a pas d’autre moi en moi à part moi.

Aije une conscience ou suis-je une conscience ? Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ? Puis-je prendre conscience des illusions que je me fais sur moi ? Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? Autres corrigés disponibles sur ce sujet Corrigé élève de nagrom27 Corrigé élève de ssss Corrigé élève de golouman Introduction Parmi tous les caractères définissant l'homme, la conscience apparaît comme le plus essentiel, par elle il sait qu'il existe, que le monde autour de lui existe. La conscience est donc ce par quoi le je se constitue comme présence au monde. Par la conscience je sais que j'existe dans le monde et ce savoir accompagne toute mon existence. Mais par ce savoir, puis-je immédiatement saisir la réalité de mon être, connaître la vérité sur moi-même ? La conscience de soi me permet de savoir que je suis, mais me permet-elle de savoir ce que je suis ? Il se peut que je me trompe sur moi-même, que l'image de moi-même que me renvoie ma conscience soit illusoire. Pour résoudre ce problème, il va donc falloir distinguer la conscience de soi de la connaissance de soi afin de déterminer s'il est possible et dans quelle condition il est possible de passer de l'une à l'autre. Première partie L'être conscient de soi est donc celui qui sait qu'il existe, qui se perçoit lui-même au travers d'une intuition lui permettant de construire une représentation intellectuelle de lui-même, c'est-à-dire de se penser lui-même. Mais cette conscience de soi parvient-elle toujours à se constituer comme connaissance de soi, c'est-à-dire à devenir un savoir plus approfondi du sujet sur lui-même, sur ce qu'il est réellement ? Peut-elle se constituer comme un savoir excluant toute possibilité d'erreurs et d'illusions sur soi-même ? Il semble en effet, à première vue, difficile de séparer la conscience de soi de la connaissance de soi, puisque pour se connaître il est nécessaire de savoir que l'on existe. Mais d'un autre point de vue pour se tromper sur soi-même, être victime d'illusion sur soi-même, ne faut-il pas également avoir conscience de soi ? Aussi la question qui nous est posé Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? », oppose-t-elle ces deux formes de savoir, ou du moins s'interroge-t-elle sur les relations qu'elles entretiennent entre elles. Pour traiter cette question il est donc nécessaire que soit confrontée à l'aspect que la conscience me donne de moi-même ce que j'ai conscience d'être, la réalité de ce moi dont j'ai conscience ce que je suis. La conscience que j'ai de moi-même n'est peut-être qu'une réalité illusoire masquant la réalité sur ce que je suis. Abordée superficiellement cette question ne semble donc pas faire problème, ayant conscience de moi, je puis me contempler, m'observer et savoir qui je suis, il ne semble donc pas qu'il y ait réellement de différence entre conscience et connaissance de soi ; ce qui n'est pas absolument faux dans la mesure où la connaissance de soi suppose la conscience de soi, où elle est en quelque sorte le degré le plus achevé de la conscience de soi. Mais s'il y a une relation entre ces deux formes de savoir, elles ne sont pas nécessairement identiques. La conscience spontanée, immédiate peut se laisser abuser par l'imagination, se fier aux fausses évidences que nous livrent les sens et l'affectivité, se laisser influencer par le témoignage d'autrui parfois trompeur mais parfois aussi révélateur des illusions que nous pouvons nous faire sur nous-mêmes. Ainsi tels les prisonniers de la caverne de Platon1, notre conscience ne nous montre peut-être que l'ombre de nous-mêmes derrière laquelle se cache la véritable réalité de notre être. Ainsi tel Descartes, avant ses méditations, je puis croire que l'existence de mon corps est plus certaine que celle de mon âme ; j'ai conscience d'être un corps , mais suis-je véritablement ce corps que j'ai conscience d'être ? Deuxième partie Descartes montre que cette conscience immédiate que j'ai de moi-même en tant que corps, n'a en réalité rien d'évident ; bien au contraire l'existence du corps est sujette au doute alors que mon existence en tant que pensée est, quant à elle, indubitable. Ainsi pour Descartes je croyais être un corps avant d'être une âme, j'étais plus certains de l'existence de mon corps que de celle de mon âme, et après réflexion voilà soudain le situation renversée , je ne suis plus ce que j'avais conscience d'être, avant d'être un corps je suis une substance pensante. Mais cette pensée que je suis, selon Descartes, n'est-elle pas elle-même source d'illusion ? Ainsi, si ma pensée m'apparaît avec plus d'évidence que mon corps, cela signifie-t-il pour autant que je puisse exister sans lui ? Cette question peut aussi concerner les contenus de ma pensée, ce que je veux, conçois, désire, imagine, etc. Sont-ils de purs produits de cette pensée ? ou proviennent-ils d'autres choses ? Pourquoi suis-je plutôt attiré par telle pensée que par telle autre, pourquoi suis-je plutôt mu par tel désir que par tel autre ? Je crois le penser ou le désirer volontairement, mais ne suis-je pas à mon insu déterminé par des causes que j'ignore, ne suis-je pas encore victime d'une illusion ? La conscience que j'ai de moi-même comme pensée autonome, indépendante correspond-elle à ce que je suis réellement ? Ne suis-je pas victime de cette illusion de la liberté que dénonce Spinoza2, et qui tire son origine de la conscience. En effet j'ai conscience de mes désirs, mais je ne connais pas pour autant les causes qui les déterminent et qui les ont fait naître, je crois donc être moi-même l'origine de ces désirs alors qu'il n'en est rien ; tout comme l'homme ivre croit, pendant qu'il parle, être la cause et l'origine de ses propos, alors qu'en réalité il est sous l'emprise de l'alcool. De même je croirais avoir choisi en tout liberté mes opinions politiques ou religieuses alors qu'en réalité elles ne seront que le fruit de mon éducation ou l'effet d'une réaction contre mon milieu social ou familial. Tous ces exemples montrent que ce que j'ai conscience d'être ne coïncide pas nécessairement avec ce que je suis réellement, car je puis subir des déterminations inconscientes qui influencent mon comportement. Troisième partie Cette idée selon laquelle mon existence peut être déterminées par des causes échappant à ma conscience va être redécouverte plus de deux siècles après Spinoza par Freud qui la poussera encore plus loin, allant jusqu'à affirmer que non seulement les causes de mes désirs sont inconscientes, mais qu'également certains de mes désirs le sont aussi. Freud remarque en effet que tout notre vie ne se limite pas à la conscience et qu'il se produit dans notre comportement des phénomènes qu'aucune décision de la volonté consciente ne peut expliquer. C'est le cas, par exemple, des actes manqués, du rêve ou des symptômes névrotiques. Freud voit dans ces phénomènes l'expression déguisée de désirs refoulés par l'influence sur notre psychisme des interdits sociaux et familiaux qui nous ont été inculqués dans notre prime enfance, celle dont nous ne nous souvenons pas. Je ne suis donc pas ce que j'ai conscience d'être, biens au contraire, ce que j'ai conscience d'être n'est que le masque, le déguisement indestructible derrière lequel se cache ma véritable personnalité qui se situe dans les profondeurs insondables de ce que la psychanalyse nomme l'inconscient. Est-ce-à-dire pour autant que toute démarche pour se connaître soi-même soit vaine ? que la connaissance de soi soit impossible et que jamais je ne saurai ce que je suis réellement ? Quatrième partie Le problème qui se pose à nous maintenant, après avoir montré la possibilité de l'existence d'une partie inconsciente de nous-mêmes, est celui de savoir si la conscience peut atteindre cet inconscient, qu'elle cache et qui se cache derrière elle, pour devenir connaissance de soi. Comme nous l'avons vu précédemment la conscience de soi est une condition nécessaire de la connaissance de soi. Mais si cette condition est nécessaire elle n'est pas suffisante, dans la mesure où, comme nous l'avons également précisé ensuite, la conscience de soi peut également être source d'illusion. La conscience est-elle toujours victime des illusions dont elle est la source ? S'il en était ainsi nous ne pourrions même pas nous interroger sur nous-mêmes comme nous sommes en train de le faire, nous n'aurions même pas la possibilité de supposer l'existence d'illusions qui seraient produites par la conscience. Or l'expérience nous montre qu'il est des situations pouvant révéler ces illusions et conduisant la conscience à s'interroger sur elle-même, à réfléchir sur ce qu'elle est réellement. Ainsi le témoignage d'autrui qui, certes, peut être trompeur, peut aussi me révéler certains aspects de ma personnalité que j'ignorais et même si ce témoignage n'est pas exact, il peut susciter en moi la réflexion. Je puis également être confronté à une situation et réagir d'une façon qui m'étonne, face à un danger je pourrais être plus courageux ou plus lâche que je ne le pensais. Toutes ces situations rappellent la conscience à elle-même, l'incite à prendre plus de recul par rapport à elle même et ainsi lui permettent parfois de s'apercevoir qu'elle peut être victime ou productrice d'illusions. Une telle prise de conscience par laquelle je parviens à savoir que je ne suis pratiquement jamais ce que j'ai conscience d'être, n'est-elle pas déjà un pas franchi pour parvenir à la connaissance de soi ? N'est-ce pas déjà se connaître un peu mieux ? De même la psychanalyse bien qu'affirmant la primauté de l'inconscient et son emprise sur la conscience, n'est-elle pas malgré tout une victoire de cette dernière sur l'inconscient ? La conscience de l'existence possible d'un inconscient ne constitue-t-elle pas une victoire de la conscience et un progrès de la connaissance de soi ? Conclusion Je puis donc affirmer désormais que je ne suis pas toujours ce que j'ai conscience d'être, j'ai même plutôt tendance à produire des illusions sur ce que je suis. Mais si la conscience est source d'illusion, elle est aussi la condition de la connaissance de soi, et il est des situations pouvant susciter en nous une crise morale et une interrogation sur nous-mêmes. Ainsi comme Socrate qui enseignait je sais que je ne sais rien, nous pouvons commencer à nous connaître nous-mêmes en prenant conscience que nous ignorons certaines choses à propos de nous -mêmes. Prendre conscience que je ne suis pas ce que j'ai conscience d'être, n'est-ce pas déjà mieux se connaître ? 1 La conscience rend possible la connaissance de soi. a. Se connaître soi-même est le principe de toute sagesse. Chacun aspire à savoir qui il est. Il semble que ce soit la condition essentielle pour mener une existence sensée et cohérente. En l'absence de cette connaissance, je cours le risque de m'égarer, d'entreprendre des projets ou Je me présente comme contre la violence, pourtant, poussé par la jalousie, j’ai violemment frappé un homme hier soir. Nous avons donc l’occasion au cours de notre vie, de ne pas correspondre à l’image ou encore à la conscience que nous avons de nous même. Il est donc légitime de se demander si je suis réellement ce que j’ai conscience d’être. La conscience est la connaissance plus ou moins claire de notre existence, essence, du monde qui nous entoure. C’est un témoin, la faculté qu’a l’homme de connaître immédiatement ses états, ses actes intérieurs. Pour beaucoup, cette question met en jeu un préjugé. En effet, si l’on n’y réfléchit pas, la réponse spontanée sera de dire qu’évidemment nous sommes ce que nous avons conscience d’être. Chacun de nous se connaît, on ne peut pas en douter. Le problème est de savoir si la conscience que nous avons de nous est une véritable connaissance de nous même. Mais, si la conscience de soi peut être évidente, le passage à la connaissance de soi est-il possible ? La connaissance de soi ne demande-t-elle pas un apprentissage, des aides ? Nous verrons donc dans un premier temps qu’il est possible d’avoir une conscience de soi sans connaissance de soi. Mais, nous aboutirons dans un second temps, comment travailler à la connaissance de soi. I. Il est possible d’avoir une conscience de soi sans connaissance de soi Ne pouvons-nous pas prouver que nous avons conscience de nous même ? La conscience de soi ne commence-t-elle pas par la conscience d’exister ? Et, que pouvons-nous penser de la connaissance de soi ? a Des acquis remis en doute Pour bon nombre d’entre nous, la question pourrait sembler superflue je m’appelle X, je mesure 1m70, je suis brun aux yeux marron, de nationalité française… Comment puis-je supposer que ce qui compose mon identité et ce en quoi je crois, que je tiens pour vrai, soit faux. Descartes montrera vite que l’on peut douter de cet acquis qui semble pouvoir nous définir. En effet, ces caractéristiques relèvent de l’ouï dire, de la vue, autrement dit de notre sensibilité or, les sens sont porteur d’illusions et peuvent me tromper. Je ne peux donc pas m’autoriser à prétendre que je suis ce que j’ai conscience d’être sous prétexte que mes sens me le disent. Descartes l’a bien démontré, en soumettant toutes ses opinions à l’épreuve du doute radical, lorsqu’il voulait déterminer ce qui pouvait être tenu pour vrai. Il y a une conscience qui est la plus certaine des connaissances la conscience d’exister. Elle est indubitable, et en plus de savoir que l’on existe et d’en avoir conscience et connaissance de ce qui nous définit une chose pensante. Pourquoi est-ce une certitude ? Car la pensée est indubitable aussi, je ne peux pas douter de ma pensée car le doute est une pensée. b La conscience de soi passe-t-elle par la connaissance de soi ? Il a donc été facile de s’apercevoir de ce que j’étais, et d’en avoir conscience, je suis une chose pensante. Il est maintenant plus difficile d’avoir connaissance de soi. J’ai conscience de ce qui me caractérise au niveau collectif, de ce qui me rend égale à tout être humain la pensée, mais puis-je savoir ce qui me caractérise au niveau individuel. La chose pensante que je suis se détache du groupe parce qu’elle à une personnalité elle se traduit par des actes, des jugements… C’est à ce niveau que se pose la question de savoir si nous sommes réellement ce que nous avons conscience d’être. Je peux prétendre être facile à vivre au quotidien, être ouverte aux autres, jalouse… mais est-ce vraiment ce que je suis ? Comment puis-je m’assurer que ce que je pense de moi s’accorde avec la réalité ? Pour atteindre cette connaissance de soi, des obstacles sont à surmonter. Il faut tout d’abord que j’analyse mes actes, opinions, pensées pour tenter de savoir si ce que je fais en pratique, s’accorde avec ce que je pense moi. Ceci nécessite une véritable introspection, c’est l’analyse de soi par soi. Or, cette démarche ne garantit pas des réponses objectives je suis à la fois sujet et objet de la discussion, observateur et observé. Je suis donc vouée aux erreurs car partiale et intéressée par les réponses que je dois dégager de cette analyse. Mon observation sera trop subjective pour affirmer que la connaissance que j’ai de moi coïncide avec la réalité car comme le dit Auguste Comte, on ne peut pas en même temps regarder par la fenêtre et se voir passer dans la rue ». Une autre difficulté s’ajoute, la conscience peut nous tromper car la pensée peut être source d’illusions je prends conscience de ce que je désire tenir pour vrai. De plus, l’existence de l’inconscience bloque une partie de la recherche de la connaissance de soi. Ce qui est indifférent au regard de ma conscience est refoulé dans l’inconscience. Il y a donc une multitude de perceptions de nous même qui ne se transforment pas en aperceptions des éléments constitutifs de nous même sont donc comme oubliés, et je n’en ai pas conscience. Je peux donc avoir conscience, et sans erreur, de ce que je suis réellement en tant qu’homme, une chose pensante. Toutefois, il est plus difficile de prouver que ce qui me caractérise en tant que personne, au sens individuel correspond avec la conscience que j’en ai. Je prends donc partiellement conscience de ce que je suis. Comment puis-je m’aider à parvenir à la connaissance de moi malgré les obstacles ? II. Nous pouvons être ce que nous avons conscience d'être, par autrui et par l'introspection La connaissance de soi n’est pas innée, elle s’acquiert. Il faut donc prendre conscience de la méconnaissance de soi pour commencer à acquérir une connaissance de soi moins partielle. Mais, cela n’est pas suffisant, d’autres moyens me permettent d’y parvenir. a L’aide d’autrui Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même » disait Sartre. En effet, j’ai besoin des autres et de leurs jugements pour me percevoir d’un autre point de vue, celui-ci étant cette fois-ci extérieure à moi-même, donc peut-être plus objectif. Je suis cette fois-ci seulement l’objet, l’observé. Autrui peut donc m’éviter les méprises, les erreurs, les illusions sur moi-même. Par exemple, lorsqu’un ami vous fait une remarque ou une critique sur vous, il vous arrive de vous vexer. Pourquoi ? Sûrement parce que vous ne vous étiez pas rendu compte de ce qu’il a souligné, vous vous en étiez fait une autre idée. Autrui est un témoin de soi-même mais, tout comme je ne me suffis pas à moi-même pour me reconnaître, autrui n’est pas non plus suffisant. Il est donc nécessaire de mettre en parallèle les deux points de vue, le mien le jugement interne et celui des autres le jugement externe. Cette addition nous permet une meilleure approche de soi-même. b L’introspection Le retour sur ses actes, permet aussi une meilleure connaissance de soi. La conscience que j’ai de moi sera plus fidèle à la réalité si j’examine mes actes, ce que j’éprouve avec le recul, c’est-à-dire, élever la conscience spontanée à la conscience réfléchie. Il faut doubler tout acte de pensée de la pensée de cet acte, car la conscience réfléchie naît d’un décalage. Je dois donc faire une analyse de mes actes, de mes opinions avec le recul par rapport à ceux-ci. Mais, le moment propice pour une meilleure connaissance de soi possible, n’est-il pas la fin de notre vie ? Le niveau de conscience va aussi avec le temps et l’âge, il n’est pas évident de définir l’identité de quelqu’un qui change au cours du temps. On se connaît à travers ses actes, ses pensées, or on se connaît dans les situations présentes, vécues, mais on ne peut pas prévoir avec certitude ses actes futurs, ses sentiments à venir. Tout comme on ne sait pas ce que nous apprendrons de nos futures rencontres. En ce sens, plus nous sommes vieux, moins de choses à découvrir nous attendent, il y a donc moins de choses imprévues à un certain stade de la vie qui peuvent fausser la connaissance de soi. En effet, tous mes agissements, jugements, rencontres sont derrière moi. Je peux donc en faire ma synthèse et voir toutes les facettes qui me composent grâce à mon vécu. Le moi, c’est-à-dire l’addition de tous les je qui me composent et qui sont apparus au cours de ma vie il y a différent je car j’évolue, je suis différente selon les jours, les années, les humeurs sont entre mes mains pour juger de ma connaissance de moi. L’approche de moi-même se rapprochera mieux de la réalité La connaissance de soi est donc un apprentissage long et difficile qui demande des efforts. La confrontation avec autrui, la conscience réfléchie et la vieillesse sont autant de facteurs qui nous permettent de tenter de faire correspondre moi et la conscience que j’en ai sans pour autant parvenir à la réalité. Conclusion La conscience de soi est possible, s’il s’agit de se connaître en tant qu’être humain. Jai conscience d’être, d’exister, d’un moi, et je ne me trompe pas. Mais, cette conscience ne permet pas une connaissance de soi, ces deux notions étant différentes et en ce sens, je ne sais pas ce que j’ai conscience d’être. Toutefois, si je me rends compte de cette méconnaissance de soi, j’évolue déjà en direction d’une meilleure connaissance de soi. La conscience véritable de soi peut toutefois être favorisée par les relations avec autrui, avec l’âge… mais la connaissance n’est pas certaine. CompteRendu : Suis-je Ce Que J'ai Conscience D'être. Recherche parmi 274 000+ dissertations. Se demander si je suis ce que j'ai conscience d'être, c'est se demander si ce que je suis correspond réellement à l'idée que je me fais de moi-même, ou si ma conscience de soi est imcomplète. D'origine latine cum scientia, qui signifie « avec

ABBAGNANO NICOLA 1901-1990 Esprit extrêmement précoce, Abbagnano débute sur la scène intellectuelle dans les années 1920 – un début caractérisé par une vive, surprenante originalité. Dans Le Sorgenti irrazionali del pensiero 1923 et dans Il Problema dell'arte 1925, il repousse nettement le néo-idéalisme de Croce et de Gentile, dont l'hégémonie spéculative dans la pensée italienne de l'entre-deux-guerres est bien connu […] Lire la suiteAJDUKIEWICZ KAZIMIERZ 1890-1963Écrit par Françoise ARMENGAUD • 725 mots Philosophe et logicien polonais, né en Galicie, mort à Varsovie. Ajdukiewicz étudie à l'université de Lwów avec Twardowski et Łukasiewicz. Ses thèses de doctorat ont pour titres L'Apriorité de l'espace chez Kant et Méthodologie des sciences déductives . Il étudie aussi les mathématiques et la physique. De 1925 à 1928, il enseigne à l'université de Varsovie, puis à Lwów jusqu'en 1939. Pendant la g […] Lire la suiteALAIN ÉMILE CHARTIER, dit 1868-1951Écrit par Robert BOURGNE • 4 560 mots Dans le chapitre "Philosophe d'abord" … Le rapport d'Alain à la philosophie fut immédiat par la rencontre d'un professeur, modeste autant que rare, qui exerçait pour lui-même et devant quelques bacheliers la puissance propre à l'esprit. Le jeune Émile, boursier d'Alençon qui à la rentrée d'octobre 1886 débarquait provincialement dans un Paris agité par le boulangisme, n'ayant d'autre ambition que d'entrer à l'École normale supérieure d […] Lire la suiteALAIN, LE PREMIER INTELLECTUEL T. LeterreÉcrit par Jean Marie GOULEMOT • 1 012 mots Le livre de Thierry Leterre Alain, le premier intellectuel 2006 est une biographie et répond aux lois du genre, comme le veut la collection Biographies, chez Stock. Il en possède les qualités critique des témoignages, utilisation de documents inédits journaux intimes et correspondances inédits, archives des Amis d'Alain, recours intelligent aux œuvres. Thierry Leterre est un universitaire, […] Lire la suiteALTÉRITÉ, philosophieÉcrit par Sylvie COURTINE-DENAMY • 5 334 mots • 4 médias Soi et Autrui, identité et différence. D'une part, être conscient de soi, se saisir comme un Je, un sujet, privilège exclusivement humain. D'autre part, autrui, le différent, ce qui m'est étranger, un moi qui n'est pas moi et qui se prétend toutefois mon semblable, mon alter ego, un autre soi en même temps qu'un autre que soi Comment peut-on être persan ? » demandait Montesquieu. Quelle que so […] Lire la suiteARENDT HANNAH 1906-1975Écrit par Sylvie COURTINE-DENAMY • 1 790 mots • 1 média Femme, juive, mais pas Allemande », telle se définissait Hannah Arendt, née à Hanovre en 1906 dans une famille cultivée de juifs réformés. Philosophe, théoricienne du politique, simple » journaliste, Hannah Arendt reconnaissait volontiers elle-même son caractère inclassable I don't fit ». Marquées au sceau des sombres temps », sa vie et son œuvre sont inséparables l'une de l'autre. […] Lire la suiteARON RAYMOND 1905-1983Écrit par Bernard GUILLEMAIN • 6 092 mots La célébrité de Raymond Aron , très tardive, ne s'est pas étendue à sa pensée philosophique. Pourtant, sa problématique s'est formée dans une ambiance philosophique. C'est à partir de la philosophie que l'œuvre a pris son essor et c'est d'elle qu'elle tire, au-delà de ses avatars, son unité. Le sociologue a trouvé des disciples, le spectateur engagé » des lecteurs et des amis. Mais l' Introducti […] Lire la suiteAYER ALFRED JULES 1910-1989Écrit par Francis JACQUES • 1 310 mots Né en 1910, professeur de logique à Oxford, A. J. Ayer fut tout d'abord, dans les pays anglo-saxons, le meilleur artisan de cette forme extrême d' empirisme qu'est le positivisme logique. Son premier livre 1936, programmatique et d'emblée classique, en offre un vigoureux exposé, avec un rare mélange de lucidité et d'ardeur. Comme son œuvre est d'un seul tenant, l'orchestration des idées sera pl […] Lire la suiteBACHELARD GASTON 1884-1962Écrit par Jean-Jacques WUNENBURGER • 3 478 mots • 1 média L'œuvre du philosophe français Gaston Bachelard est dominée par deux thématiques bien distinctes, développées dans deux séries d’ouvrages aux références et aux lecteurs bien différents. Bachelard constitue de ce fait une figure singulière du paysage intellectuel français. Il échappe à toute simplification et se range malaisément dans une école de pensée. C'est bien cette singularité, mais aussi ce […] Lire la suiteBEAUFRET JEAN 1907-1982Écrit par Jean LAUXEROIS, Claude ROËLS • 647 mots Le nom du philosophe Jean Beaufret demeure lié à celui de Martin Heidegger. La rencontre entre les deux hommes décida d'un dialogue lui-même décisif pour la pensée de notre temps. Jean Beaufret naquit à Auzances dans la Creuse. Après l'école communale et le lycée de Montluçon, il vint à Paris pour préparer le concours de l'École normale supérieure, où il entre en 1928. Il commence son métier de pr […] Lire la suiteBERDIAEV NICOLAS 1874-1948Écrit par Olivier CLÉMENT, Marie-Madeleine DAVY • 2 309 mots Berdiaev se définit lui-même Je ne suis qu'un chercheur de vérité et de vie en Dieu, un révolté, un philosophe existentiel... non un maître, non un professeur, non un directeur. » Ce philosophe, dont la recherche fondamentale concerne l'homme, son visage, sa liberté créatrice, exercera une profonde influence sur la pensée européenne. Il sera le précurseur d'une nouvelle anthropologie celle de […] Lire la suiteBERGER GASTON 1896-1960Écrit par Henry DUMÉRY • 724 mots Industriel, philosophe et administrateur, fondateur du Centre universitaire international et des centres de prospective, directeur des Études philosophiques . Ayant dû abandonner ses études à la fin de la classe de troisième, Gaston Berger les reprend volontairement à vingt-cinq ans et passe son baccalauréat. Chef d'entreprise fabrication d'engrais pour la floriculture, il consacre ses loisirs à […] Lire la suiteBERGSON HENRI 1859-1941Écrit par Camille PERNOT • 8 128 mots • 1 média Philosophe français , né et mort à Paris. Professeur au Collège de France 1900, membre de l'Académie des sciences morales et politiques 1901, de l'Académie française 1914 ainsi que de nombreuses académies étrangères, lauréat du prix Nobel de littérature 1927, Bergson fut connu et admiré dans le monde entier. Son œuvre se compose essentiellement de quatre grands ouvrages Essai sur les do […] Lire la suiteBLOCH ERNST 1885-1977Écrit par Raoul VANEIGEM • 914 mots • 1 média En rupture avec les formes sclérosées du marxisme, l'œuvre d'Ernst Bloch tente de jeter un pont entre la théorie de l'émancipation prolétarienne et l'imaginaire qui soutient sa pratique. Le sentiment de révolte allié au principe d'espérance forme le ferment d'une utopie concrète » où s'esquisse la reconquête de l'homme par lui-même. Né à Ludwigshafen, Bloch entreprend des études classiques et s […] Lire la suiteBLONDEL MAURICE 1861-1949Écrit par Jean TROUILLARD • 1 883 mots Le point de départ de Blondel est le conflit entre l'exigence philosophique et le christianisme traditionnel. Si la loi de la raison est l'autonomie, peut-elle accepter une religion qui prétend s'imposer comme révélée à travers des événements et des institutions historiques, et qui demande la foi et la pratique obéissantes ? Un camarade de Blondel à Normale lui objectait qu'il ne se sentait nulle […] Lire la suiteBOSANQUET BERNARD 1848-1923Écrit par Françoise ARMENGAUD • 895 mots Philosophe anglais, qui fut professeur à Saint Andrews. Bosanquet est un représentant original, avec Bradley et Royce, de l'idéalisme néo-hégélien. Il était le combattant d'une cause perdue en ce qu'il se voulait le défenseur de l'idéalisme ancien absolu contre les hérésies » de l'idéalisme personnaliste en un temps où se dissociaient les deux sources traditionnelles d'inspiration de la philos […] Lire la suiteBOULGAKOV SERGE 1871-1945Écrit par Bernard DUPUY • 2 219 mots Serge Boulgakov est un des représentants les plus marquants de la philosophie religieuse russe au xx e siècle. Avec D. Merejkovski, S. et E. Troubetskoï, N. Berdiaev, L. Karsavine, P. Florenski, il fait partie de ce groupe de penseurs chrétiens qui, entre 1900 et 1910, a subi fortement l'influence de V. Soloviev. Le terme de sophiologie, qui caractérise la pensée de ces auteurs, est plus commode […] Lire la suiteBRADLEY FRANCIS HERBERT 1846-1924Écrit par Jean WAHL • 3 615 mots Bradley, si parfois il semble loin de nous, est très proche cependant. Il transmue l'idée hégélienne en une non-idée ; il donne au sentiment une place analogue à celle que lui fit Gabriel Marcel sur lequel il a eu une influence certaine ; il trouve, sous la forme de ce sentiment informe, quelque chose d'analogue à ce qu'y ont vu Husserl et Merleau-Ponty. Les penseurs d'Oxford et de Cambridge, si o […] Lire la suiteBRENTANO FRANZ 1838-1917Écrit par Samuel Hugo BERGMAN • 1 611 mots Brentano a exercé une profonde influence sur l'évolution de la pensée philosophique au xx e siècle, ainsi que sur plusieurs courants de la psychologie moderne. Parmi ses élèves, on compte Husserl, père de la phénoménologie, Ehrenfels, pionnier dans l'étude de la Gestalt », Stumpf, Meinong et Marty. Brentano doit beaucoup à la philosophie antique surtout à celle d'Aristote qu'il considérait com […] Lire la suiteBRUNSCHVICG LÉON 1869-1944Écrit par Françoise ARMENGAUD • 948 mots Philosophe français, né à Paris, Léon Brunschvicg entre, en 1880, à l'École normale supérieure et suit à la Sorbonne les cours de Victor Brochard et d'Émile Boutroux. Sa thèse de doctorat a pour sujet et pour titre La Modalité du jugement 1892. Il fonde, en 1893, la Revue de métaphysique et de morale , avec Xavier Léon et Élie Halévy. Nommé professeur à la Sorbonne en 1909, il y enseigne pendant […] Lire la suiteCANGUILHEM GEORGES 1904-1995Écrit par François DELAPORTE • 2 199 mots • 1 média Dans le chapitre "Le temps de la Résistance" … Né à Castelnaudary en 1904, Georges Canguilhem, après ses études secondaires, prépare le concours d'entrée à l'École normale supérieure au lycée Henri IV à Paris. Le philosophe Alain Émile Chartier y fut son professeur de 1921 à 1924. À l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, il a pour condisciples Raymond Aron, Jean-Paul Sartre et Paul Nizan ; il se lie d'amitié avec le philosophe et mathé […] Lire la suiteCARNAP RUDOLF 1891-1970Écrit par Jan SEBESTIK • 2 037 mots Né en Allemagne, à Wuppertal, Rudolf Carnap appartient à la fois à la philosophie germanique et à la philosophie anglo-saxone, le nazisme l'ayant amené, en 1935, à partir pour les États-Unis. Il fut, avec M. Schlick et Otto Neurath, un des chefs de file du Cercle de Vienne. Après la dispersion de celui-ci, il libéralisa progressivement ses thèses initiales. Il a traité des problèmes principaux de […] Lire la suiteCASSIRER ERNST 1874-1945Écrit par Gilbert DURAND • 2 341 mots • 1 média Le mérite de la philosophie de Cassirer est de tenir compte de toutes les données si disparates de l'anthropologie et des sciences sociales pour les organiser, en respectant leurs différences propres, dans un système de connaissances aussi vaste, aussi actuel et aussi précis que le furent au xviii e siècle celui de Kant et au xix e siècle celui de Hegel. Symbolique généralisée, le système de Cas […] Lire la suiteCAVAILLÈS JEAN 1903-1944Écrit par Françoise ARMENGAUD • 444 mots Philosophe et logicien français, professeur à l'École normale supérieure, à l'université de Strasbourg et à la Sorbonne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs fois prisonnier et évadé, il est l'un des premiers et des plus actifs fondateurs de réseaux de résistance. Il a été fusillé par les Allemands en 1944. Son souvenir est évoqué par sa sœur, G. Ferrières Cavaillès, philosophe et comb […] Lire la suiteCHESTOV LÉON 1866-1938Écrit par Marie-Madeleine DAVY • 1 104 mots Léon Chestov n'appartient à aucune confession particulière ; cependant sa réflexion se porte de préférence sur les problèmes religieux. Détaché des systèmes philosophiques et des acquisitions scientifiques, son propre drame fut celui d'une prise de conscience progressive du mystère. Le but de la philosophie, dira-t-il, est d' apprendre à vivre dans l'inconnu ». Aussi l'audace est-elle la qualité […] Lire la suiteCOGNITIVES SCIENCESÉcrit par Daniel ANDLER • 19 262 mots • 4 médias Dans le chapitre "Logique et raisonnement" … Pendant longtemps, la logique a été considérée comme fournissant les règles du raisonnement idéal n'est-elle pas la science de l'inférence valide, c'est-à-dire de l'opération permettant de passer à coup sûr de prémisses vraies, ou supposées telles, à une conclusion vraie ? Si tel de nos raisonnements ne se conforme pas aux canons de la logique, la raison doit en être recherchée, pensait-on, da […] Lire la suiteCROCE BENEDETTO 1866-1952Écrit par Charles BOULAY • 1 993 mots Après Francesco De Sanctis, Benedetto Croce a été le maître le plus influent et le plus suivi de la critique littéraire italienne, dont une large part porte encore son empreinte. Philosophe de tendance hégélienne, historien des idées, la doctrine qu'il a formulée en matière d'esthétique littéraire pose tout ensemble la spécificité de la création, qui est toujours un acte lyrique, et sa force d'int […] Lire la suiteCUVILLIER ARMAND 1887-1973Écrit par Marie-Odile MÉTRAL-STIKER • 311 mots Armand Cuvillier entre à l'École normale supérieure en 1908. Agrégé en 1919, il est avant tout un professeur et enseigne la philosophie à Montluçon, à Bourges, à Laon, à Strasbourg, puis à Paris lycée Chaptal, lycée Voltaire, enfin Louis-le-Grand. En même temps, il occupe une chaire à la Sorbonne de 1945 à 1953. C'est alors qu'il dirige la Petite Bibliothèque sociologique internationale. Cuvilli […] Lire la suiteDE L'ESSENCE DE LA VÉRITÉ et PLATON LE SOPHISTE M. Heidegger - Fiche de lectureÉcrit par Francis WYBRANDS • 599 mots Il faut espérer que la traduction des tomes 19 et 34 de la Gesamtausgabe , qui rassemblent les cours des semestres d'hiver 1924-1925 et 1931-1932 Platon Le Sophiste » Gallimard, 2001 et De l'essence de la vérité. Approche de l' allégorie de la caverne » et du Théétète » de Platon ibid. , marqueront un nouveau point de départ dans la traduction des œuvres de Heidegger en français, tant […] Lire la suiteDERATHÉ ROBERT 1905-1992Écrit par Simone GOYARD-FABRE • 1 009 mots Né à Besançon en décembre 1905, fils d'un libraire, Robert Derathé, après des études au lycée de sa ville natale, poursuivit, au lycée Louis-le-Grand, puis à la Sorbonne, un cursus philosophique qui le conduisit, en 1931, jusqu'à l'agrégation. Il enseigna alors aux lycées de Quimper, puis de Poitiers. Pensionnaire, de 1935 à 1938, à l'Institut français de Berlin, il séjourna ensuite à l'Institut f […] Lire la suiteDEWEY JOHN 1859-1952Écrit par Jean-Pierre COMETTI • 1 901 mots La vie et l'œuvre de John Dewey sont étroitement liées à l'histoire intellectuelle, sociale et politique américaine de la première moitié du xx e siècle. Auteur d'une œuvre immense, par ses idées, ses initiatives et ses engagements, Dewey, né le 20 octobre 1859 à Burlington, a joué un rôle prépondérant dans des domaines aussi divers que la philosophie, la pédagogie, les sciences sociales et le dé […] Lire la suiteDIALOGUEÉcrit par Françoise ARMENGAUD, Robert MISRAHI • 4 421 mots • 1 média L'entrée en dialogue paraît d'autant plus désirable que le partenaire est plus différent ou plus lointain. Le dialogue répond à une préoccupation éthique – il serait l'antiviolence par excellence – et à un souci politique comment améliorer la circulation de l'information de manière à orienter les conflits vers un consensus résolutoire ? Pouvoir et parole sont liés dans l'ambivalence la parole […] Lire la suiteDILTHEY WILHELM 1833-1911Écrit par Sylvie MESURE • 1 221 mots • 1 média Le philosophe allemand Wilhelm Dilthey , dès son Introduction aux sciences de l'esprit 1883, désigna son entreprise comme une critique de la raison historique » ce qu'avait fait la Critique de la raison pure à l'égard des sciences de la nature, il s'est agi pour lui de le transposer aux sciences historiques, en posant le problème de leur objectivité et de ses limites. […] Lire la suiteESSAIS ET CONFÉRENCES, Martin Heidegger - Fiche de lectureÉcrit par Francis WYBRANDS • 926 mots • 1 média Les onze textes recueillis dans ce volume, regroupés en trois massifs distincts et cependant secrètement reliés entre eux, constituent certainement la meilleure introduction à la seconde pensée de Martin Heidegger 1889-1976 pour reprendre la distinction devenue classique depuis la thèse de W. Richardson 1963. C'est en 1954 que paraissent les Vorträge und Aufsätze , qui seront traduits en fran […] Lire la suiteÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE Arts et culture La philosophieÉcrit par Jean-Pierre COMETTI • 6 292 mots • 1 média Dans le chapitre "Le pragmatisme" … Le pragmatisme est le nom que Charles S. Peirce 1839-1914 a donné à sa philosophie, c'est-à-dire à ce qu'il considérait comme une méthode destinée à appliquer au traitement des problèmes philosophiques les techniques utilisées par les hommes de science dans leurs laboratoires. Cette inspiration, qu'il ne faut pas considérer comme une variété de scientisme, est à la source d'une critique et d'un […] Lire la suiteÊTRE ET TEMPS, Martin Heidegger - Fiche de lectureÉcrit par Francis WYBRANDS • 787 mots Du seul véritable livre de Martin Heidegger 1889-1976 publié en 1927, Être et Temps Sein und Zeit , 1927, certainement le traité de philosophie le plus important paru au xx e siècle, ne seront menées à bien et ne paraîtront que les deux premières sections de la première partie. Dans cette thèse, Heidegger cherche à penser l'Être et sa structure temporelle à partir d'une analytique de l'êt […] Lire la suiteEXISTENCE notions de baseÉcrit par Philippe GRANAROLO • 3 075 mots Dans le chapitre "Être et exister" … Dans son essai L’existentialisme est un humanisme 1946, Jean-Paul Sartre reprend l’argumentation nietzschéenne sur la feuille de l’arbre en lui substituant l’exemple du coupe-papier. L’essentialisme suppose naïvement un Dieu artisan » ayant fabriqué » l’homme comme l’artisan fabrique un coupe-papier. Un artisan doit se représenter le coupe-papier avant de le produire, il doit imaginer l’ens […] Lire la suiteEXISTENCE PHILOSOPHIES DE L'Écrit par Jean WAHL • 6 166 mots • 3 médias Dans le chapitre "Le retour à l'origine" … Pour celui qui envisage la pensée de Heidegger, il y a une difficulté qui vient du fait que n'a jamais été publié le deuxième volume de L'Être et le temps Sein und Zeit , 1927. Dès le début, il avait pensé que le problème de l'être est essentiel. Ce problème, il l'approche maintenant d'une autre manière, en se tournant vers le langage et vers les choses. L'essence de l'être, c'est d'être la v […] Lire la suiteEXISTENTIALISMEÉcrit par Yves STALLONI • 1 084 mots Indépendamment de ses fondements théoriques et de ses retentissements philosophiques, l’existentialisme mérite d’être considéré dans une perspective littéraire et même sociologique. Une des raisons de sa popularité est sans doute que cette philosophie de l’existence ne propose pas un système achevé. Elle formule plutôt un rapport au monde dont on pourra également trouver trace chez des penseurs an […] Lire la suiteGADAMER HANS-GEORG 1900-2002Écrit par Jean GREISCH • 1 854 mots Hans-Georg Gadamer est né le 11 février 1900 à Breslau. Plus proche de la sensibilité esthétique et religieuse de sa mère que de la mentalité scientiste de son père qui ne cessait de le mettre en garde contre les bavardages ineptes » des sciences de l'esprit, il débute ses années d'apprentissage philosophique en 1919 à l'université de Marbourg, où il suit les enseignements de Nicolaï Hartmann e […] Lire la suiteGANDILLAC MAURICE DE 1906-2006Écrit par Alain PONS • 738 mots Figure importante de la vie philosophique française au xx e siècle, Maurice de Gandillac est né à Koléa, en Algérie, d'une famille d'origine périgourdine. Il entre à l'École normale supérieure en 1925 et passe l'agrégation de philosophie en 1929. Il y est le condisciple entre autres de Jean-Paul Sartre, Raymond Aron, Georges Canguilhem, Maurice Merleau-Ponty, Jean Hyppolite, et a comme maîtres L […] Lire la suiteGEYMONAT LUDOVICO 1908-1991Écrit par Fabio MINAZZI • 1 182 mots Formé au contact direct de philosophes, tels A. Pastore et E. Juvalta, et de mathématiciens, tels G. Peano et G. Fubini, Ludovico Geymonat a passé ses diplômes de philosophie 1930 et de mathématiques 1932 à l'université de Turin. Publiée en 1931, sa thèse Il Problema della conoscenza nel positivismo critique ouvertement le néo-idéalisme de B. Croce et de G. Gentile et défend la pleine vale […] Lire la suiteGILSON ÉTIENNE 1884-1978Écrit par Marie-Odile MÉTRAL-STIKER • 996 mots Philosophe, historien de la pensée médiévale, Étienne Gilson est, à ce dernier titre, un pionnier et l'animateur de toute une équipe de chercheurs qui ont renouvelé l'étude des idées et des systèmes du Moyen Âge. Agrégé de philosophie 1907, docteur ès lettres, avec deux thèses remarquables Index scolastico-cartésien et La Liberté chez Descartes et la théologie , 1913, il a enseigné aux unive […] Lire la suiteGOLDSCHMIDT VICTOR 1914-1981Écrit par Claude IMBERT • 2 652 mots Né à Berlin, Victor Goldschmidt appartenait à une famille de juristes. Son père, honoré d'une réputation internationale et dont les travaux récemment réédités font encore autorité, fut doyen de la faculté de droit de Berlin ; il se démit de ses fonctions en 1933. Ses frères embrassèrent la carrière juridique. Lui-même, après avoir achevé le cycle secondaire par un mémoire consacré à Hölderlin entr […] Lire la suiteGONSETH FERDINAND 1890-1975Écrit par Anne-Françoise SCHMID • 834 mots Mathématicien et philosophe suisse, né à Sonvilier Jura. Fils d'un industriel, Ferdinand Gonseth étudia les mathématiques à l'École polytechnique fédérale de Zurich, où il présenta sa thèse de doctorat 1915. Professeur à l'université de Berne 1919, puis à l'École polytechnique de Zurich 1929, il adjoignit bientôt à sa chaire de mathématiques supérieures un cours de philosophie des science […] Lire la suiteGRENIER JEAN 1898-1971Écrit par Jeannine ETIEMBLE • 902 mots Si l'on établit une biographie officielle de Jean Grenier, de la licence ès lettres 1917, il a dix-neuf ans à l'agrégation de philosophie 1922, puis aux postes qu'il occupa — lycées d'Avignon, d'Alger, Institut français de Naples, Alger encore 1930-1938 où le futur auteur de l' Essai sur l'esprit d'orthodoxie 1938 conseille à son élève Albert Camus de s'inscrire au Parti communiste ; puis […] Lire la suiteGROETHUYSEN BERNARD 1880-1948Écrit par Yvon BELAVAL • 820 mots Né à Berlin, étudiant à Vienne, à Munich, à Berlin, où il suit les cours de Gomperz, Simmel, Wolfflin, Dilthey, nommé professeur à Berlin 1906, Bernard Groethuysen, philosophe allemand, démissionne pour protester contre la montée du nazisme et s'installe en France, en 1932, où il se fait naturaliser. Il n'aimait pas se mettre en avant, écrira Jean Paulhan, et l'on eût dit qu'il avait une fois […] Lire la suiteGUITTON JEAN 1901-1999Écrit par Gérard LECLERC • 734 mots Écrivain, philosophe, auteur d'une trentaine d'ouvrages qui regardent aussi bien la philosophie que l'exégèse ou l'autobiographie, Jean Guitton s'est inscrit tout au long du xx e siècle, comme un penseur catholique, particulièrement soucieux d'établir des liens rigoureux entre la raison et la foi. Né dans un milieu catholique de Saint-Étienne, il ressent tout de suite, en fréquentant le lycée pub […] Lire la suiteHAMELIN OCTAVE 1856-1907Écrit par Jean-Louis DUMAS • 333 mots Professant un idéalisme dialectique, Octave Hamelin enseigna la philosophie à l'université de Bordeaux, puis à l'École normale supérieure et à la Sorbonne. Il écrivit notamment Essai sur les éléments principaux de la représentation 1907, Le Système de Descartes 1911, Le Système d'Aristote 1920, Le Système de Renouvier 1927. Il mourut en essayant de porter secours à des personnes qui […] Lire la suiteHEIDEGGER MARTINÉcrit par Jean BEAUFRET, Alphonse DE WAELHENS, Claude ROËLS • 5 250 mots • 1 média Heidegger est celui qui, au sortir de la phénoménologie de Husserl, s'est porté phénoménologiquement au cœur de la question de l' être comme question du sens de l'être. Cette question est la question de Être et Temps . Le temps, tel qu'il est défini dans Être et Temps comme le sens de l'être, n'est là ni une réponse, ni une dernière étape pour le questionnement, mais lui-même le nom d'une ques […] Lire la suiteHEIDEGGER MARTIN, en brefÉcrit par Francis WYBRANDS • 180 mots • 1 média Avec Husserl, le fondateur de la phénoménologie, Martin Heidegger est, sans conteste, le philosophe allemand le plus important du xx e siècle. Être et Temps , paru en 1927, a eu une influence considérable sur la philosophie européenne Sartre, Merleau-Ponty, Lévinas, Derrida sauront reconnaître leurs dettes à son égard. Un mode de penser nouveau s'y fait jour, rompant avec le néo-kantisme alors […] Lire la suiteHEIDEGGER MARTIN repères chronologiquesÉcrit par Francis WYBRANDS • 287 mots 26 septembre 1889 Naissance de Martin Heidegger, à Messkirch. 1914 Thèse de doctorat sur La Théorie du jugement dans le psychologisme . Thèse d'habilitation dédiée à Heinrich Rickert Le Traité des catégories et de la signification chez Duns Scot . 1923 Il est nommé professeur à l'université de Marbourg, fief des philosophes néo-kantiens. 1927 Publication de Être et Temps . Sur proposition de […] Lire la suiteHESCHEL ABRAHAM JOSHUA 1907-1972Écrit par Françoise ARMENGAUD • 867 mots Théologien et philosophe américain, Abraham Joshua Heschel, né à Varsovie, est un descendant de grands maîtres hassidiques par son père, du Maguid de Mezeritch ; par sa mère, de Lévi Yitzhk de Berditchev. Après des études à l'université de Berlin où il donne comme dissertation inaugurale Das prophetische Bewusstsein , 1935, il succède en 1937 à Martin Buber comme directeur de l'Organisation po […] Lire la suiteHORKHEIMER MAX 1895-1973Écrit par Gerhard HÖHN • 615 mots Rien ne laissait prévoir la carrière intellectuelle de Max Horkheimer cofondateur 1924, puis directeur de l'Institut de recherche sociale à Francfort 1930, il fut le principal penseur de la théorie critique » des années 1930 pour devenir finalement l'inspirateur du mouvement étudiant des années 1960. On peut, en effet, se demander comment ce fils d'un fabricant de textile, successeur tout […] Lire la suiteHUSSERL EDMUNDÉcrit par Gérard GRANEL • 8 621 mots • 1 média Edmund Husserl est tout simplement le plus grand philosophe apparu depuis les Grecs. Ce jugement subsiste, différent de celui des partisans de la philosophie husserlienne » – et malgré, tout aussi bien, les adversaires de celle-ci – parce qu'il atteint dans l'œuvre du fondateur de la phénoménologie une signification générale et une portée historique qui vont bien au-delà de ce que cette œuvre, e […] Lire la suiteHUSSERL EDMUND, en brefÉcrit par Francis WYBRANDS • 198 mots • 1 média Fondateur de la phénoménologie, Husserl est, par l'ampleur de son œuvre et son influence, l'un des plus importants philosophes du xx e siècle. C'est contre la menace du psychologisme », réduisant les idéalités à de pures productions psychologiques, et contre le relativisme, qui se limitait à faire de toute œuvre de l'esprit humain l'expression de son époque, que se dresse, dès les Recherches l […] Lire la suiteHUSSERL EDMUND repères chronologiquesÉcrit par Francis WYBRANDS • 259 mots 8 avril 1859 Naissance d'Edmund Husserl à Prosznitz Moravie. 1876-1881 Études de physique, mathématiques, philosophie aux universités de Leipzig et de Berlin. 1882 Thèse de mathématique sous la direction de K. T. Weierstrass dont il devient l'assistant, à Berlin. 1884 Retour à Vienne. Il se lie avec le philosophe Franz Brentano et reprend ses études de philosophie. 1886 Issu d'une famille j […] Lire la suiteJAMES WILLIAM 1842-1910Écrit par Louise LAMBRICHS • 1 435 mots Psychologue nord-américain, philosophe, leader du mouvement connu sous le nom de pragmatisme, William James était le fils d'Henry James, le disciple de Swedenborg, et le frère aîné d'Henry James, romancier célèbre, renommé pour la finesse de ses analyses psychologiques et de son style. Les aïeux de James étaient des émigrants irlandais enrichis. Ses grands-parents étaient des agriculteurs ou des c […] Lire la suiteJANKÉLÉVITCH VLADIMIR 1903-1985Écrit par Pierre-Alban GUTKIN-GUINFOLLEAU • 3 310 mots • 1 média Relativement méconnu par rapport à ses contemporains Jean-Paul Sartre, Maurice Merleau-Ponty, Albert Camus ou encore Emmanuel Lévinas, Vladimir Jankélévitch est l’auteur d’une œuvre monumentale qui traverse le xx e siècle et qui embrasse tous les champs classiques de la philosophie la morale, la métaphysique et l’esthétique, avec une place particulière pour la musique. Son œuvre est invaria […] Lire la suiteJASPERS KARL 1883-1969Écrit par Jeanne HERSCH • 2 616 mots • 1 média Karl Jaspers caractérise lui-même, en quelques phrases clefs de son Autobiographie philosophique , les thèmes essentiels de sa pensée et de sa vie, et d'abord l'expérience des situations limites L'homme ne prend conscience de son être que dans les situations limites. C'est pourquoi, dès ma jeunesse, j'ai cherché à ne pas me dissimuler le pire. Ce fut l'une des raisons qui me firent choisir la […] Lire la suiteKLIBANSKY RAYMOND 1905-2005Écrit par Georges LEROUX • 903 mots Né en France le 15 octobre 1905, le philosophe Raymond Klibansky est issu d'une famille de commerçants originaire de Francfort. La Première Guerre mondiale contraint la famille à rentrer en Allemagne. Après un court séjour à Hambourg et à Kiel, où il a eu le privilège d'être l'assistant de Ferdinand Tönnies, Raymond Klibansky entreprend ses études doctorales à Heidelberg, auprès du philosophe et […] Lire la suiteKLÍMA LADISLAV 1878-1928Écrit par Erika ABRAMS, Louis ARENILLA • 579 mots Écrivain et philosophe tchèque, né à Domažlice et mort à Prague, Ladislav Klíma, renvoyé du lycée pour insulte à Ferdinand I er de Habsbourg, se forma en autodidacte et demeura délibérément un marginal. Il mena une vie qui se voulait une déviation systématique par rapport à toute norme humaine » vagabondages, fugue — vécue comme un inceste — avec la seconde épouse de son père, alcoolisme, gag […] Lire la suiteKOJÈVE ALEXANDRE 1902-1968Écrit par Gérard LEGRAND • 936 mots Né à Moscou, Alexandr Kojevnikov décide, en 1920, de suivre sa famille en Occident, bien qu'il se tienne pour communiste. En Allemagne, il s'initie à la philosophie Jaspers, Heidegger, etc., ainsi qu'au sanskrit et au chinois. Il est attiré par le bouddhisme, unique religion athée » à ses yeux. En 1933, alors qu'il est étudiant en Sorbonne, Alexandre Koyré le choisit au pied levé » comme sup […] Lire la suiteKOTARBINSKI TADEUSZ 1886-1981Écrit par Françoise ARMENGAUD • 880 mots Logicien et philosophe polonais né à Varsovie, Tadeusz Kotarbinski fait ses études à l'université de Lwów, et obtient en 1912 son doctorat avec une thèse sur L'Utilitarisme dans l'éthique de Mill et de Spencer . De 1918 à 1957, il enseigne à l'université de Varsovie. En 1957, il préside l'Académie des sciences polonaise. De 1957 à 1960, il est vice-président de l'Institut international de philosop […] Lire la suiteKOYRÉ ALEXANDRE 1892-1964Écrit par Gérard JORLAND • 1 253 mots Historien de la pensée philosophique et de la pensée scientifique, Alexandre Koyré a été le fondateur, avec Hélène Metzger, Gaston Bachelard et Georges Canguilhem, de l'histoire philosophique des sciences. Il naît le 28 août 1892 en Russie, à Taganrog. Inquiété pour propagande antitsariste, il s'exile d'abord en Allemagne, où il suit l'enseignement du philosophe Edmund Husserl et du mathématicien […] Lire la suiteLA DIALECTIQUE DE LA RAISON, T. W. Adorno et M. Horkheimer - Fiche de lectureÉcrit par Francis WYBRANDS • 915 mots • 1 média Écrite aux États-Unis, alors que T. W. Adorno 1903-1969 et Max Horkheimer 1895-1973 ont fui le nazisme, achevée en 1944 et publiée en 1947, à Amsterdam, La Dialectique de la raison. Fragments philosophiques constitue une œuvre charnière, qui ne rencontrera une réelle audience qu'à partir des années 1960. Le livre constitue une véritable déconstruction des concepts et des valeurs sur lesquels […] Lire la suiteLANGAGE PHILOSOPHIES DUÉcrit par Jean-Pierre COMETTI, RIC&OElig, Paul UR • 23 538 mots • 9 médias Dans le chapitre "Philosophies du langage" … Que la philosophie du langage déborde l'épistémologie de la linguistique, l'œuvre de penseurs aussi différents que Frege, Husserl, Russell, Wittgenstein, Carnap, Ryle , Austin, Quine l'atteste amplement. Aucun d'eux ne tient l'étude empirique du langage par la linguistique pour l'unique approche du langage on pourrait même s'étonner plutôt du peu d'intérêt que plusieurs ont pour la linguistique […] Lire la suiteLA PHILOSOPHIE DES FORMES SYMBOLIQUES, Ernst Cassirer - Fiche de lectureÉcrit par François TRÉMOLIÈRES • 655 mots La Philosophie des formes symboliques Die Philosophie der symbolischen Formen , 1923-1929 est considérée comme l'œuvre maîtresse du philosophe allemand Ernst Cassirer 1874-1945 . Formé par le kantisme et héritier direct de l' Aufklärung , esprit encyclopédique, Cassirer a tenté la synthèse de l'idéalisme kantien le criticisme avec une pensée de l'histoire et même de l'engagement contrain […] Lire la suiteLA RECHERCHE DE L'ABSOLU, SITUATIONS III, Jean-Paul Sartre - Fiche de lectureÉcrit par Marianne JAKOBI • 1 057 mots • 1 média En janvier 1948 paraît simultanément à New York et à Paris La Recherche de l'absolu de Sartre 1905-1980. Cet essai a valeur de manifeste et illustre magistralement la position de l'écrivain-philosophe vis-à-vis des artistes. À New York, le texte de Sartre figure dans le catalogue de l'exposition organisée à la Pierre Matisse Gallery Alberto Giacometti, Sculptures, Paintings, Drawings . À Par […] Lire la suiteLAVELLE LOUIS 1883-1951Écrit par Jean-Louis DUMAS • 371 mots Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne 1932-1934, enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible Strasbourg, 1921. Son œuvre comprend en outre La Dialectique de l'éternel présent de l'Être 1928 ; La Conscience de soi 1933 ; La Présence tot […] Lire la suiteLEFEBVRE HENRI 1901-1991Écrit par Muhamedin KULLASHI • 1 302 mots Associé dès les années vingt à la revue Philosophies , à laquelle contribuèrent N. Guterman, P. Morhangue, G. Politzer et G. Friedmann, Henri Lefebvre s'efforce d'organiser le foisonnement d'idées de ce groupe de jeunes philosophes qui essayaient de se frayer un chemin entre le rationalisme académique d'Alain et de Brunschvicg, d'une part, l'intuitionnisme de Bergson, d'autre part. Publié dans cet […] Lire la suiteLE SENNE RENÉ 1882-1954Écrit par Jean-Louis DUMAS • 314 mots Professeur de philosophie à la Sorbonne, Le Senne se réclamait du spiritualisme français et de l'idéalisme d'Hamelin. Il publia La Description de la conscience. Obstacle et valeur s. d., Le Devoir 1930, Le Mensonge et le caractère 1930, Introduction à la philosophie 1939, Traité de morale générale 1942, Traité de caractérologie 1946. L'esprit, pour Le Senne, est une unité dynamiq […] Lire la suiteL'ÊTRE ET LE NÉANT, Jean-Paul Sartre - Fiche de lectureÉcrit par Francis WYBRANDS • 769 mots • 1 média C'est durant la drôle de guerre » que Jean-Paul Sartre 1905-1980 élabore cette somme d' ontologie phénoménologique » qui paraît en 1943 sous le titre de L'Être et le Néant. Essai d'ontologie phénoménologique , donnant à l'existentialisme français son véritable départ. Avec ce livre, Sartre inaugure un style nouveau en philosophie les analyses réflexives y deviennent inséparables d'exemples […] Lire la suiteLÉVINAS EMMANUEL 1905-1995Écrit par Jean GREISCH • 3 191 mots Toute sa vie durant, le philosophe Emmanuel Lévinas a poursuivi un seul et même combat montrer pour quelles raisons l'éthique, qui trouve sa source dans l'expérience primordiale de la responsabilité pour autrui, doit être reconnue comme la vraie philosophie première » digne de ce nom. Disciple de Husserl et de Heidegger, il est le pionnier de la phénoménologie française. C'est la découverte p […] Lire la suiteŁUKASIEWICZ JAN 1878-1956Écrit par Françoise ARMENGAUD • 692 mots Philosophe et logicien polonais, né à Lwów, Łukasiewicz fit des études de mathématiques et de philosophie dans sa ville natale. Il obtint son doctorat de philosophie en 1902, enseigna d'abord à Lwów, puis voyagea en Europe et, de 1915 à 1918, enseigna à l'université de Varsovie. En 1918, il appartint au cabinet du ministre polonais de l'Éducation nationale. En 1919, il retourna à l'université de V […] Lire la suiteMARCEL GABRIEL 1889-1973Écrit par Lucien JERPHAGNON • 1 136 mots Gabriel Marcel s'inscrivit très tôt, et de façon originale, dans le mouvement qui s'opposait aux idéalismes et rationalismes régnant dans l'Université du début du siècle. Attentif à l'existence concrète, toujours soucieux de soutenir l'intuition qu'il a d'une expérience s'étendant à tous les domaines de la vie intérieure, il demeurera fidèle à une ligne de pensée qu'on a pu dire, contre son gré, e […] Lire la suiteMARCUSE HERBERT 1898-1979Écrit par Michel de CERTEAU • 2 747 mots • 1 média Les plaisanteries, l'admiration et l'affection donnaient un style de fête de famille au service célébré à la mémoire de Herbert Marcuse , le 26 octobre 1979, dans son » université de Californie, San Diego. Un très vieil ami, Leo Lowenthal, professeur à Berkeley, y ponctuait de boutades et d'anecdotes les témoignages venus de tous les points du monde rendre hommage au philosophe, au militant et à […] Lire la suiteMARITAIN JACQUES 1882-1973Écrit par Gilbert GIANNONI • 1 206 mots Élevé dans le protestantisme libéral, petit-fils de Jules Favre, Jacques Maritain, né à Paris, aborde le siècle comme une espèce de romantique de la justice ». Lorsqu'il rencontre Raïssa Oumançoff, juive d'origine russe, qui prépare comme lui une licence de sciences naturelles et qu'il épousera en 1904, il trouve une compagne d'inquiétude. Il semble, en effet, que la vieille Sorbonne s'emploie à […] Lire la suiteMÉDITATIONS CARTÉSIENNES, Edmund Husserl - Fiche de lectureÉcrit par François TRÉMOLIÈRES • 973 mots Les Méditations cartésiennes marquent une étape importante dans l'œuvre d'Edmund Husserl 1859-1938, le créateur de la phénoménologie. C'est d'abord l'un des rares exposés synthétiques et introductifs qu'il ait tenté de cette dernière, la plupart de ses écrits publiés, depuis les inaugurales Recherches logiques 1900-1901, constituant plutôt des états, souvent techniques et arides, d'une réfle […] Lire la suiteMERLEAU-PONTY JACQUES 1916-2002Écrit par Michel PATY, Jean-Jacques SZCZECINIARZ • 792 mots Philosophe, épistémologue et historien des sciences, Jacques Merleau-Ponty se situe dans la grande tradition française d'une préoccupation permanente et privilégiée de la philosophie pour la connaissance scientifique, aux côtés de quelques autres personnalités prestigieuses comme Georges Canguilhem, Jean-Toussaint Desanti, Jules Vuillemin, Gilles-Gaston Granger. Né le 26 juillet 1916 à Rochefort-s […] Lire la suiteMERLEAU-PONTY MAURICE 1908-1961Écrit par Alphonse DE WAELHENS • 3 511 mots • 1 média L'œuvre de Merleau-Ponty représente un moment essentiel dans le développement de la phénoménologie. Husserlien, il n'a pourtant jamais accepté le moi transcendantal et a exprimé toujours davantage sa méfiance à l'égard d'une conscience conçue comme absolument transparente à elle-même. C'est un point sur lequel, dès ses premiers ouvrages, il s'oppose avec une discrète mais ferme résolution au Sar […] Lire la suiteMOORE GEORGE EDWARD 1873-1958Écrit par Françoise ARMENGAUD • 1 565 mots Étudiant en lettres classiques à Cambridge, détourné vers la philosophie par son ami Bertrand Russell, George Edward Moore se consacra principalement à son enseignement qui, à Cambridge d'abord, puis pendant la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis, fit de lui l'une des personnalités les plus attachantes de la philosophie anglaise de ce siècle. G. J. Warnock campe ainsi sa légende Son œuvre e […] Lire la suiteMORRIS CHARLES WILLIAM 1901-1979Écrit par Françoise ARMENGAUD • 152 mots Philosophe américain dont l'œuvre est un commentaire de la théorie des signes de C. S. Peirce. Dans Signs, Language, and Behaviour 1946, Morris distingue, à l'intérieur de la sémiotique théorie générale des signes, l'étude syntactique , qui décrit les relations des signes les uns avec les autres ; la sémantique , qui décrit la manière dont ils désignent ; la pragmatique , qui décrit la relati […] Lire la suiteMOUNIER EMMANUEL 1905-1950Écrit par Jean-Marie DOMENACH • 1 364 mots Emmanuel Mounier a donné le nom de personnalisme communautaire » au mouvement de pensée groupé autour de la revue Esprit qu'il avait fondée en octobre 1932, à l'âge de vingt-sept ans, et qu'il dirigea jusqu'à sa mort. L'influence qu'il a exercée, au-delà de son équipe, et qui se prolonge aujourd'hui, est due à l'alliance d'une pensée à la fois vigoureuse et ample avec une personnalité rayonnan […] Lire la suiteNAESS ARNE DEKKE EIDE 1912-2009Écrit par Universalis • 402 mots Philosophe et écologiste norvégien, Arne Naess est le père du concept de deep ecology , ou écosophie », qui affirme l'interconnexion et l'égalité entre tous les organismes et tente de réorienter les pratiques humaines afin de mieux prendre en compte cette interdépendance. Né le 27 janvier 1912 à Slemdal, un quartier d'Oslo, Arne Dekke Eide Naess soutient un mémoire de licence 1931 et de maîtr […] Lire la suiteNÉDONCELLE MAURICE 1905-1976Écrit par Lucien JERPHAGNON • 825 mots Universitaire et prêtre français, philosophe et historien de la pensée religieuse, Nédoncelle a ouvert une voie originale entre l'idéalisme universitaire français des années vingt et un personnalisme philosophiquement fondé. Il part, en 1926, d'une Esquisse d'un volontarisme idéaliste » publiée en 1970 dans les Explorations personnalistes où se manifeste, dans l'esprit de l'époque, la fascina […] Lire la suiteNÉO-POSITIVISME ou POSITIVISME LOGIQUEÉcrit par Gilles Gaston GRANGER • 3 405 mots • 1 média Le néo-positivisme, ou positivisme logique, ne constitue pas à proprement parler une école, ayant à sa tête un maître et attachée à un dogme, mais plutôt une attitude philosophique définie à l'origine par un groupe le Cercle de Vienne et aujourd'hui largement diffusée et diversifiée, en particulier aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans les pays scandinaves. C'est en réaction contre l'idéa […] Lire la suiteNEURATH OTTO 1882-1945Écrit par Françoise ARMENGAUD • 352 mots Philosophe et sociologue autrichien, un des fondateurs de l'empirisme logique. Socialiste marxiste indépendant, Otto Neurath s'est intéressé à l'économie, à la politique et à l'histoire. Éditeur de l' Encyclopaedia of Unified Science , il fut le membre le plus extrémiste » du cercle de Vienne, grand pourfendeur de la métaphysique. Pour lui, les propositions ne peuvent être comparées qu'à des pro […] Lire la suiteŒUVRES PHILOSOPHIQUES, Charles Sanders Peirce - Fiche de lectureÉcrit par Jean-Pierre COMETTI • 1 017 mots Charles Sanders Peirce 1839-1914, fondateur du pragmatisme, est au nombre des esprits les plus originaux et inventifs des deux derniers siècles. Son œuvre, qui a donné naissance à un large courant d'idées dans le contexte américain, reste aujourd'hui présente dans la discussion philosophique contemporaine par les éclairages qu'elle continue d'apporter sur toutes sortes de questions. En dépit de […] Lire la suiteORDRE SYMBOLIQUEÉcrit par Alexandre ABENSOUR • 1 400 mots Dans le chapitre "L'ordre de la conscience" … On peut retracer les grandes étapes de l'élaboration de cette conception en observant le passage d'un symbolisme fondé sur la conscience à une théorie de l'ordre symbolique déterminant le sujet selon les lois de l'inconscient. Dans la Philosophie des formes symboliques 1923-1929, le philosophe allemand Ernst Cassirer élabore une vaste analyse de la culture selon les bases de la théorie transcen […] Lire la suiteORTEGA Y GASSET JOSÉ 1883-1955Écrit par Bernard SESÉ • 2 183 mots Parmi les hommes célèbres de sa génération en Espagne – Gabriel Miró, Pérez de Ayala, Eduardo Marquina, Juan Ramón Jiménez, Eugenio d'Ors, Ramón Gómez de La Serna –, Ortega y Gasset est le seul qui ait fait profession et œuvre de philosophe. À la fois professeur, essayiste, journaliste et conférencier, auteur d'une œuvre considérable, Ortega fut considéré en son temps comme l'un des chefs de file […] Lire la suiteOTTO RUDOLF 1869-1937Écrit par Jean-Louis KLEIN • 700 mots Théologien et philosophe allemand, né à Peine Hanovre et élevé dans la foi luthérienne, Rudolf Otto fit ses études à Erlangen et à Göttingen, attiré par la pensée d'Albrecht Ritschl et celle de Friedrich Schleiermacher. Nommé en 1907 professeur de théologie à Göttingen, il s'intéressa de plus en plus à l'histoire et à la psychologie de la religion Religionswissenschaft et devint un des princ […] Lire la suitePARAIN BRICE 1897-1971Écrit par Gilles QUINSAT • 621 mots À l'origine de l'œuvre de Brice Parain se trouve moins une intuition qu'une déception. Très tôt, Parain découvre la profonde duplicité du langage il est notre fatalité puisqu'il nous permet de communiquer. Mais il ne nous unit qu'en nous trahissant il nous donne l'illusion que c'est nous qui parlons, alors que nous ne livrons au monde que notre part la plus impersonnelle, la seule susceptible […] Lire la suitePATOČKA JAN 1907-1977Écrit par RIC&OElig, Paul UR • 1 202 mots Philosophe tchèque de réputation mondiale, signataire du Manifeste de la Charte 77 , Jan Patočka était venu étudier à Paris en 1929. Il est alors introduit par Alexander Koyré et par Georges Gurvitch à la philosophie phénoménologique allemande et assiste aux Pariser Vorträge de Husserl, noyau des futures Méditations cartésiennes . En 1932-1933, à Berlin, il s'initie, sous la direction de Nicolai […] Lire la suitePEIRCE CHARLES SANDERSÉcrit par Gérard DELEDALLE • 3 109 mots Logicien et philosophe américain, Peirce est un pionnier de la pensée. S'il laissa à d'autres l'exploration des domaines qu'il conquit, il leur avait tracé la voie et préparé la tâche. Ses travaux sur les fondements des mathématiques en font un précurseur de Bertrand Russell et d'Alfred North Whitehead ; et, bien qu'on ne puisse pas dire qu'il soit le créateur de la logique moderne, sa contributio […] Lire la suitePEIRCE CHARLES SANDERS, en brefÉcrit par Francis WYBRANDS • 180 mots Les apports de la pensée de l’Américain Charles Sanders Peirce à la philosophie, en logique des mathématiques et en sémiotique ont longtemps été méconnus en France. Ils n’en sont pas moins considérables, même si son influence ne fut en rien directe il publia peu un livre et des articles, et ses écrits ne furent rassemblés que bien après sa mort. Parallèlement à Frege, Peirce invente une logi […] Lire la suitePENSÉEÉcrit par Pascal ENGEL • 8 304 mots • 1 média Dans le chapitre "Critique de la conception cartésienne Peirce, Wittgenstein et Ryle" … La conception cartésienne promeut une image de la pensée que des philosophes comme Peirce, Wittgenstein et Ryle considèrent comme un mythe pur et simple. Bien que distincts, leurs arguments ont de nombreuses affinités. Tous trois insistent, à des degrés divers, sur le fait que les pensées, comme attitudes propositionnelles, ne peuvent pas être mises sur le même plan que les sensations, ni être […] Lire la suitePERSONNALISMEÉcrit par Lucien JERPHAGNON • 2 387 mots • 2 médias Dans le chapitre "Les personnalismes contemporains" … L'histoire immédiate des philosophies contemporaines de la personne commence avec le xx e siècle. Il faut y comprendre Charles Renouvier 1815-1903, pour qui la personnalité, catégorie des catégories, est l'assemblage de toutes les autres et celle qui les possèdent toutes. William Stern 1871-1938 insiste sur l'unité originelle et la valeur de l'être personnel, centre axiologique dans un mon […] Lire la suitePHÉNOMÉNOLOGIEÉcrit par Renaud BARBARAS, Jean GREISCH • 7 242 mots • 2 médias Dans le chapitre "Les Recherches logiques »" … C'est dans les Recherches logiques 1900-1901, ouvrage inaugural », que le projet et les thèses essentielles de la phénoménologie sont exposés pour la première fois ; leur portée excède donc largement ce qui en fait l'objet principal le problème du statut d'une logique pure comme théorie de la science. Husserl y déploie d'abord une critique du psychologisme, qui a fait date. Les concepts, […] Lire la suitePHÉNOMÉNOLOGIE DE LA PERCEPTION, Maurice Merleau-Ponty - Fiche de lectureÉcrit par François TRÉMOLIÈRES • 940 mots • 1 média Brutalement interrompue par la mort, l'œuvre de Maurice Merleau-Ponty 1908-1961 reste dominée par une philosophie de la conscience, inspirée de la phénoménologie de Husserl, et dont la Phénoménologie de la perception 1945 constitue le livre majeur. Il ne s'agissait pourtant que d'un commencement l'ouvrage appelait de lui-même, dans son dernier chapitre, un questionnement sur le sens de l […] Lire la suitePHILOSOPHIE ANALYTIQUEÉcrit par Francis JACQUES, Denis ZASLAWSKY • 13 428 mots • 3 médias Des philosophes se sont dits et se disent encore analystes, à Cambridge, Lwow, Varsovie, Vienne, Prague, Oxford, Pittsburgh, Princeton... Avec l'appellation, ils ont en commun l'idée qu'un certain type d'analyse est philosophique, voire que la philosophie est analyse. Les maîtres mots phrase », proposition », signification », soulignent aussitôt le caractère linguistique de l'entreprise. […] Lire la suitePOIRIER RENÉ 1900-1995Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN • 881 mots Né à Saigon, reçu premier à l'agrégation de philosophie en 1922, licencié en droit, pensionnaire à la fondation Thiers, René Poirier enseigna au lycée Janson-de-Sailly à Paris et au lycée de Chartres, puis aux universités de Montpellier 1931-1932 et d'Alger 1932-1937. Il fut élu à la Sorbonne en 1937. Envoyé au Brésil en 1939 pour participer à la fondation de l'Université nationale, il rentra […] Lire la suitePOLITZER GEORGES 1903-1942Écrit par Raoul VANEIGEM • 704 mots Le double signe de la mort domine l'œuvre et la destinée de Georges Politzer. L'existence qui s'achève devant un peloton d'exécution réitère en quelque sorte le sacrifice d'une pensée originale, qu'exigera l'adhésion au parti communiste. En dépit de ses divergences avec les théories de Wilhelm Reich et de Georges Bataille, la tentative de Politzer s'inscrit dans une ligne conceptuelle qui pressent […] Lire la suitePOPPER KARL RAIMUND 1902-1994Écrit par Françoise ARMENGAUD • 2 095 mots • 1 média Philosophe et épistémologue, Karl Raimund Popper est né à Vienne en 1902. Une fréquentation longue et désintéressée de l'université de cette ville lui permit d'acquérir une formation scientifique, philosophique et musicale, tandis qu'il travaillait comme ébéniste, puis comme social worker auprès d'enfants défavorisés, enfin comme enseignant. Il obtient le doctorat de philosophie en 1928 et ensei […] Lire la suiteQUINE WILLARD VAN ORMAN 1908-2000Écrit par Françoise ARMENGAUD • 1 568 mots Né à Akron Ohio, États-Unis en 1908, Willard Van Orman Quine, qui est réputé être le plus grand philosophe américain contemporain », a d'abord reçu une formation de mathématicien et a préparé sa thèse de doctorat sous la direction de A. N. Whitehead. Il a régulièrement contribué au Journal of Symbolic Logic . Sa vocation philosophique s'est éveillée à la lecture enthousiaste des Principia mat […] Lire la suiteRECHERCHES LOGIQUES, Edmund Husserl - Fiche de lectureÉcrit par Francis WYBRANDS • 955 mots La première édition, à Halle, des Recherches logiques Logische Untersuchungen date de 1900-1901 et fonde véritablement la phénoménologie, tout comme L'Interprétation des rêves de Freud 1900 fonde la psychanalyse. C'est contre le psychologisme qui, à partir des lectures néo-kantiennes, fait des catégories de la pensée des dispositions naturelles de l'esprit qu'Edmund Husserl 1859-1938 va […] Lire la suiteRECONSTRUCTION EN PHILOSOPHIE, John Dewey - Fiche de lectureÉcrit par Jean-Pierre COMETTI • 893 mots John Dewey 1859-1952 est l'auteur d'une œuvre abondante dont un seul de ses livres ne suffit pas à se faire une idée. S'il fallait toutefois en citer un, ce serait certainement Reconstruction en philosophie , livre publié en 1920 et écrit au lendemain de la Première Guerre mondiale. On n'y trouve pas seulement l'expression d'une réflexion particulièrement ample, qui s'étend à presque tous les pr […] Lire la suiteREICHENBACH HANS 1891-1953Écrit par Alexis BIENVENU • 1 494 mots Hans Reichenbach fut à Berlin, dans l'entre-deux-guerres, puis lors de son exil à Istanbul et Los Angeles, le principal représentant de l'empirisme logique, mouvement philosophique apparenté au positivisme logique du cercle de Vienne. Fondateur de la Société de philosophie empirique, il défend comme les Viennois une conception scientifique du monde » visant à libérer la pensée des non-sens de […] Lire la suiteRENOUVIER CHARLES 1815-1903Écrit par Jean-Louis DUMAS • 373 mots Philosophe français. Polytechnicien, tenté d'abord par le saint-simonisme, Renouvier publie en 1848 un Manuel républicain de l'homme et du citoyen , d'un socialisme très éclectique. En philosophie, deux problèmes l'inquiètent le problème de l'infini, le problème du libre arbitre. Quand il parvient à les unir, son système, le néo-criticisme », est fondé. Ce système a été exposé dans les quatre […] Lire la suiteRICKERT HEINRICH 1863-1936Écrit par Universalis • 321 mots Le philosophe allemand Heinrich Rickert fut, avec Wilhelm Windelbland, une des principales figures de l'école néo-kantienne de Baden, dans le sud-ouest de l'Allemagne, et proposa une approche axiologique de l'épistémologie kantienne, offrant une plus grande objectivité dans les jugements de valeur fondant la théorie de la connaissance. Né le 25 mai 1863 à Danzig, en Prusse aujourd'hui Gdańsk, Pol […] Lire la suiteRUSSELL BERTRAND lord 1872-1970Écrit par Philippe DEVAUX • 6 085 mots • 1 média La longue vie qui fut accordée à Russell , l'alacrité avec laquelle il a supporté celle-ci ont fait de lui un personnage hors série. Toujours en quête de renouvellement, il était, par l'ampleur de sa réflexion et la franchise de son action morale et politique, destiné à faire allégrement l'objet d'âpres et incessantes controverses. Il est l'auteur de plus d'une quarantaine d'ouvrages et de nombreu […] Lire la suiteRYLE GILBERT 1900-1976Écrit par Françoise ARMENGAUD • 796 mots • 1 média Le philosophe anglais Gilbert Ryle fit ses études de philosophie à Oxford, fut nommé lecteur en 1924 et, en 1925, tuteur tutor à Christ Church College. De 1945 à 1968, il fut Waynflete professor of metaphysical Philosophy » à l'université d'Oxford. Il enseigna ensuite au Magdalen College à Oxford. Il édite la revue Mind , où il a publié de nombreux articles il a aussi écrit dans la revue […] Lire la suiteSANTAYANA GEORGE 1863-1952Écrit par Gérard DELEDALLE • 574 mots Philosophe américain né à Madrid en 1863, George Santayana meurt à Rome en 1952. Son père était castillan ; sa mère, d'origine catalane et née à Glasgow, était veuve d'un Américain George Sturgis, épousé en premières noces. George Santayana suivit d'abord ses parents à Ávila en 1866, puis sa mère à Boston en 1872. Son enfance à Ávila le marqua très profondément. S'il s'adapta fort bien à la Nouv […] Lire la suiteSARTRE JEAN-PAULÉcrit par Jacques LECARME, Juliette SIMONT • 8 894 mots • 2 médias Dans le chapitre "Une philosophie de la liberté" … La philosophie de Jean-Paul Sartre est une philosophie de la subjectivité ou de la conscience. Contre cet attachement à la subjectivité s'édifièrent les structuralismes ; désormais, il ne s'agirait plus de donner à voir l'être-au-monde d'un sujet, mais de systématiser les constantes différenciées autour desquelles se forme le groupe humain habitus et champs pour le sociologue, chaînes signifian […] Lire la suiteSCHELER MAX 1874-1928Écrit par Daniel CHRISTOFF • 2 376 mots • 1 média L'œuvre durable de Scheler consiste en une phénoménologie de l'affectivité, en une compréhension de l'intuition émotionnelle, de la sympathie et de leurs objets les valeurs, la personne, les formes de l'éthique, de la culture et de la société. L'opposition des forces vitales aveugles et de l'esprit, intuitif mais non créateur, sous-tend les linéaments des systèmes qu'il a tracés ; elle a divisé […] Lire la suiteSCHLICK MORITZ 1882-1936Écrit par Françoise ARMENGAUD • 221 mots Né à Berlin, où il étudie la physique avec Max Planck il passa son doctorat en 1904 avec une thèse sur la réflexion de la lumière, Schlick est l'un des fondateurs de la philosophie analytique. La pratique qu'il a de la recherche scientifique le laisse insatisfait de l'épistémologie néo-kantienne et de la phénoménologie husserlienne. Il prend pour point de départ les analyses de Mach, de Helmhotz […] Lire la suiteSCHÜTZ ALFRED 1899-1959Écrit par Universalis • 190 mots Sociologue et philosophe américain d'origine autrichienne, Alfred Schütz a élaboré une approche phénoménologique des sciences sociales. Né à Vienne le 13 avril 1899, Alfred Schütz émigre aux États-Unis en 1939. Il enseigne à la New School for Social Research de New York de 1943 à 1959. Il attire l'attention sur les présupposés sociaux qui sous-tendent la vie quotidienne et la création de la réal […] Lire la suiteSOURIAU ÉTIENNE 1892-1979Écrit par Mikel DUFRENNE • 1 379 mots • 1 média Pendant près d'un demi-siècle, Étienne Souriau a régné sur l'esthétique française. Il ne l'a pas cherché et il n'eût pas aimé qu'on le lui dise cet homme massif, secret, abrupt et doux, dont l'intelligence et l'érudition forçaient le respect, était la tolérance même ; et nul n'a pu se plaindre qu'il lui ait fait de quelque façon violence. Étienne Souriau appartient à une famille de philosophes. […] Lire la suiteSTEIN EDITH 1891-1942Écrit par Philibert SECRETAN • 832 mots Philosophe d'origine juive, Edith Stein fit ses premières études universitaires à Breslau, sa ville natale. En 1911, elle rejoint Husserl et son école à Göttingen ; en 1915, elle s'engage comme aide-infirmière dans un hôpital militaire ; en 1916, elle présente sa thèse de doctorat sur l'Einfühlung ou empathie », et accepte la charge d'assistante privée de Husserl. Dès 1918, ayant renoncé à cont […] Lire la suiteSTRAUSS LEO 1899-1973Écrit par Miguel ABENSOUR, Michel-Pierre EDMOND • 3 833 mots Né à Kirchhain dans la Hesse en Allemagne, Leo Strauss fut élevé comme juif orthodoxe et reçut par ailleurs l'éducation du Gymnasium. Il fit ses études aux universités de Marbourg et de Hambourg. Après son doctorat consacré à Jacobi, il passa une année à Fribourg, où Husserl enseignait, tandis que Heidegger était son assistant. En 1932, il quitta l'Allemagne, vécut à Paris et à Cambridge jusqu'en […] Lire la suiteTÉMOINS DU FUTUR. PHILOSOPHIE ET MESSIANISME P. Bouretz - Fiche de lectureÉcrit par Sylvie COURTINE-DENAMY • 1 012 mots Pierre Bouretz nous offre un prolongement de la somme de Julius Guttmann Histoire des philosophies juives. De l'époque biblique à Franz Rosenzweig , 1996 en regroupant neuf philosophes juifs, de culture allemande, nés entre 1842 et 1905, à l'aube d'un xx e siècle apocalyptique Hermann Cohen, Franz Rosenzweig, Walter Benjamin, Gershom Scholem, Martin Buber, Ernst Bloch, Leo Strauss, Hans Jona […] Lire la suiteTRACTATUS LOGICO-PHILOSOPHICUS, Ludwig Wittgenstein - Fiche de lectureÉcrit par Jean-Pierre COMETTI • 918 mots • 1 média Le Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein 1880-1951 a été publié pour la première fois sous le titre Logisch-philosophischen Abhandlung » en 1921, dans les Annalen der Naturphilosophie . Il a été suivi, en 1922, d’une édition en anglais, sous le titre suggéré par G. E. Moore. Rédigé dans les dernières années de la Première Guerre mondiale, ce livre est le seul que Wittgenstein […] Lire la suiteTWARDOWSKI KASIMIERZ 1866-1938Écrit par Françoise ARMENGAUD • 516 mots Philosophe polonais, né à Vienne, K. Twardowski passe son doctorat de philosophie en 1892 ; en 1895, il obtient une chaire de philosophie à l'université de Lwow où il enseigne jusqu'en 1930. Son rôle pédagogique est essentiel ; c'est lui qui forme les représentants de la philosophie polonaise du xx e siècle J. Łukasiewicz, Lesniewski, K. Ajdukiewicz, T. Kotarbinski ; c'est lui qui, sans répandr […] Lire la suiteVIENNE CERCLE DEÉcrit par Gilles Gaston GRANGER • 1 309 mots On appelle cercle de Vienne » Wiener Kreis un groupement de savants et de philosophes formé à Vienne à partir de 1923 autour de Schlick, en vue de développer une nouvelle philosophie de la science dans un esprit de rigueur, et en excluant toute considération métaphysique. Les thèmes directeurs initiaux du groupe furent élaborés en collaboration avec une autre association fondée à Berlin sous l […] Lire la suiteWAHL JEAN 1888-1974Écrit par Maurice de GANDILLAC • 1 452 mots Philosophe et poète, Jean Wahl fut d'abord un élève brillant au lycée Janson-de-Sailly à Paris. Après un an de préparation au lycée Louis-le-Grand, il entre à l'École normale supérieure en 1907 et, dès 1910, est agrégé de philosophie premier de la liste devant son ami Gabriel Marcel. Docteur ès lettres en 1920, il enseigne à Besançon, Nancy, Lyon, avant d'être appelé à la Sorbonne en 1936 où, ho […] Lire la suiteWEIL SIMONE 1909-1943Écrit par Sylvie COURTINE-DENAMY, François HEIDSIECK • 4 004 mots On ne séparera pas chez Simone Weil l'action et la pensée, le témoignage vécu et la doctrine vivante. Sa passion de militante de La Révolution prolétarienne à la France libre » du général de Gaulle naît des exigences de sa réflexion, et sa réflexion se fait péremptoire pour nous enjoindre d'obéir sans réserve à l'exigence du réel. Au cœur du réel, il y a l'ordre divin, l'harmonie souveraine d […] Lire la suiteWITTGENSTEIN LUDWIGÉcrit par Jean-Pierre COMETTI, Gilles Gaston GRANGER • 4 196 mots • 3 médias Étudiant puis ami de Russell, Wittgenstein publie en 1921 son Tractatus logico-philosophicus Traité logico-philosophique . Il y expose, en soixante-quinze pages d'aphorismes, que le seul usage correct du langage est d'exprimer les faits du monde, que les règles a priori de ce langage constituent la logique telle que l'ont conçue Frege et Russell, que le sens éthique et esthétique du monde […] Lire la suiteWITTGENSTEIN LUDWIG, en brefÉcrit par Francis WYBRANDS • 209 mots • 1 média Wittgenstein n'a publié de son vivant qu'une mince plaquette, le Tractatus logico-philosophicus 1921. Il est l'auteur d'un seul autre livre, les Recherches philosophiques qui ne paraîtront qu'en 1953, deux ans après sa mort. Entre-temps il aura énormément travaillé, approfondi ses recherches, tout en conservant la même volonté guérir le philosophe qui est en nous », c'est-à-dire le débarra […] Lire la suiteWITTGENSTEIN LUDWIG repères chronologiquesÉcrit par Francis WYBRANDS • 362 mots 26 avril 1889 Naissance de Ludwig Wittgenstein, à Vienne. Il appartient à une riche famille d'industriels. 1906-1907 Études à la Technische Hochschule de Berlin-Charlottenburg. 1908 Premier séjour en Angleterre, et inscription à l'université de Manchester. 1912 Il entre à Trinity College Cambridge et suit les cours de Bertrand Russell et G. E. Moore. 1913-1914 Voyage en Norvège. Il rédige s […] Lire la suiteZAMBRANO MARIA 1904-1991Écrit par Bernard SESÉ • 591 mots Écrivain et philosophe, María Zambrano est née à Vélez-Málaga, le 22 avril 1904, et passe son enfance à Madrid et à Ségovie. Étudiante à l'université de Madrid, elle y a pour maîtres Manuel García Morente, Xavier Zubiri et José Ortega y Gasset. Ses premiers écrits paraissent dans Cruz y raya et la Revista de Occidente . Assistante de métaphysique à Madrid, de 1931 à 1936, elle rédige sa thèse sur […] Lire la suitePréciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, Hervé Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, écriture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHÉS À TERME9 articlesARMES À FEU9 articlesMARCHÉ À OPTIONS9 articlesCHAMBRES À GAZ8 articlesAVIONS À RÉACTION ou JETS8 articlesPROPULSION À RÉACTION8 articlesTURBINES À VAPEUR8 articlesVER À SOIE8 articlesMACHINE À FILER8 articlesDINOSAURES À PLUMES7 articlesCHAMBRE À BULLES7 articlesSCÈNE À L'ITALIENNE7 articlesTANGENTE À UNE COURBE6 articlesPÂTE À PAPIER6 articlesCARTES À JOUER6 articlesPILE À COMBUSTIBLE6 articlesTURBINES À GAZ6 articlesLASERS À SEMICONDUCTEURS6 articlesTUBE À VIDE5 articlesBOMBE À NEUTRONS5 articlesPIÈGE À IONS5 articlesMACHINE À ÉCRIRE5 articlesMOULIN À VENT5 articlesMACHINE À COUDRE5 articlesLAMPE À INCANDESCENCE5 articlesBATEAU À VAPEUR4 articlesNOMBRE DE MASSE A4 articlesFLÛTE À BEC4 articlesCORNET À PISTONS4 articlesGARDE À VUE4 articlesBALEINE À FANONS4 articlesSAUT À SKIS3 articlesPOMPE À CHALEUR3 articlesCHAMBRE À BROUILLARD3 articlesFOUGÈRES À GRAINES3 articlesLASERS À NÉODYME3 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EXCIMÈRES1 articleCOMPTEUR À ÉTINCELLES1 articleCHAMBRE À PLASMA1 articleCHAMBRE À ÉTINCELLES1 articleMÉMOIRES À SEMICONDUCTEURS1 articleENCÉPHALITE À TIQUES1 articlePILE À HYDROGÈNE1 articleRÉFRIGÉRATEUR À DILUTION1 articleFREIN À TAMBOUR1 articleFREIN À DISQUE1 articleRUGBY À XIII1 articleTÉLÉVISION À PÉAGE1 articleNEURONES À HYPOCRÉTINES1 articleHARPE À CADRE1 articleTAMBOUR À FRICTION1 articleBOÎTE À MUSIQUE1 articleCLOCHE À VENT1 articleMACHINE À TISSER1 articlePOMPE À MERCURE1 articleVARIÉTÉ À BORD1 articleBÂTON À FEU1 articleMIROIR À ATOMES1 articleBARRAGES À CONTREFORTS1 articleCALCAIRE À ENTROQUES1 articleLEUCÉMIE À TRICHOLEUCOCYTES1 articleLASERS À GAZ1 articleLASERS À COLORANTS1 articleCANON À NEIGE2 articlesTRADING À HAUTE FRÉQUENCE1 articleTÉLÉVISION À HAUTE DÉFINITION15 articlesSAUT À LA PERCHE, athlétisme15 articlesUNION À DIEU, théologie10 articlesCOMPOSITES À FIBRES MATÉRIAUX10 articlesÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote2 articlesASTÉRIX ou A-1, satellite2 articlesIPHIGÉNIE 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GRÉ ou articlesAÉROGLISSEURS ou VÉHICULES À COUSSIN D'AIR4 articlesRADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE ou articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE EN TRANSMISSION2 articlesAMPLIFICATION D'IMPULSION À DÉRIVE DE FRÉQUENCE1 articleMICROSCOPIE IONIQUE À EFFET DE CHAMP1 articleSPECTROPHOTOMÈTRE INFRAROUGE À TRANSFORMÉE DE FOURIER1 articleRÉACTEURS NUCLÉAIRES À SELS FONDUS2 articlesMAÎTRES À L'ŒILLET fin XVe-déb. XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO À PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE À FACES CENTRÉES RÉSEAU1 articleMON CŒUR MIS À NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, série télévisée4 articlesDÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE LIÉE À L'ÂGE articleBONS À MOYEN TERME NÉGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT À LA POINSOT5 articlesITINÉRAIRE DE PARIS À JÉRUSALEM, François René de Chateaubriand3 articlesPROLÉGOMÈNES À UNE THÉORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOÈTE À NEW YORK, Federico García Lorca1 articleINTRODUCTION À L'ŒUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE À D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS À10 articlesHUILE PEINTURE À L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES À4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE À L'4 articlesCROÛTES SOLS À3 articlesTIMOTHÉE ÉPÎTRES À3 articlesVITRE VERRE À2 articlesCHENILLES MATÉRIEL À2 articlesINERTIE CENTRALE À2 articlesPHILÉMON ÉPÎTRE À2 articlesTITE ÉPÎTRE À2 articlesINFINI RÉGRESSION À L'2 articlesAVALANCHE DIODE À1 articleSOBOLEVA P. articleÉCHO BOÎTE À1 articleMERCURE ÉLECTRODE À1 articleARC PROCÉDÉ À L'1 articleIMMERSION OBJECTIF À1 articleHYDROGÈNE CHALUMEAU À1 articlePSEUDOGLEY SOLS À1 articlePOINSOT MOUVEMENT À LA7 articlesRADIO-INTERFÉROMÉTRIE À LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES À EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE À POLARITÉ DE PHASES INVERSÉE1 articleCOMMISSION À L'ÉNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES DIRECTRICES6 Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 à nos jours210 articlesROME, des origines à la République1 Synthetic Aperture Radar RADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 à 19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE À 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES À2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTÈME À1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE À1 articleBON CREUX MOULE À1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT À1 articleFACES CENTRÉES RÉSEAUX À1 articleDOUBLE FOYER VERRES À1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES À1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCÉNOGRAPHIE, de Palladio à Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTÈRES RELIGIONS DITES À2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS À LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE À BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE À NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES À CATHODE DE1 articleLEWY DÉMENCE À CORPS DE3 articlesL'ŒUVRE D'ART À L'ÉPOQUE DE SA REPRODUCTION MÉCANISÉE, Walter Benjamin11 articlesRÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE ou pressurised water reactor2 articlesRÉACTEUR À EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser européen à électrons libres et à rayons X1 articleMICROSCOPIE À DÉPLÉTION PAR ÉMISSION STIMULÉE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITÉ DE L'HARMONIE RÉDUITE À SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 à nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 à 1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 à 1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 à 194510 articlesAFRIQUE-ÉQUATORIALE FRANÇAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 à 19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numérique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLĪ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 à 1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 à 1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines à 1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 à nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 à 1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 à 14942 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon2 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PàP prêt à photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. à 171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 à 178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 à 194557 articlesINDE, histoire de 1947 à nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 à nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 à nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 à nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 à 178944 articlesPERSE, histoire de 651 à 150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 à nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines à 119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 à 187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 à 195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 à 194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 à 192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 à nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 à 176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 à nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 à 194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 à nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 à 19146 taxe à la valeur ajoutée17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne à grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 à 180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 à nos jours3 société à responsabilité limitée3 articlesSECAM séquentiel couleur à mémoire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 à nos jours2 zone à urbaniser en priorité26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquête à la révolution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines à 183024 articlesIRAN, histoire de 1925 à 197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 à 160323 articlesITALIE, histoire, des origines à 47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 à nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 à nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, André Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'à l'indépendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 à nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. à nos jours3 articlesMATIF Marché à terme d'instruments financiers, puis Marché à terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIÈCLE, de 1900 à 19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine Quatremère de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente à nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 à nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 à 194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 à 191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indépendances à nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 à 194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 à 191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 à nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'Antiquité à l'âge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 à 18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines à 15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 à 15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 à 15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 à 15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 à 14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 à 13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 à 15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 à 15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 à 16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 à 16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 à 153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 à nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 à nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. à nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 à 19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge à 1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 à 193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 à 188088 articlesJAPON, histoire, de l'ère Meiji à 19463 réseau numérique à intégration de services1 articleSICAV Société d'investissement à capital variable1 autorisations d'usage à des fins thérapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour à domicile1 articleANTARES, télescope sous-marin à neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 à nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 à nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 à 19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines à 18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 à 12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 à 14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activité connue de 1517 à 15371 articleKHĀZINĪ AL- actif de 1115 à 1121 env.9 articlesCEA Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan à la Révolution de 191167 articlesCHINE, histoire de la Révolution de 1911 à la République populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. à la conquête britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 à 19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 à 1480 Système d'imagerie gamma à masque aléatoire, télescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu à 3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 à 1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et début du XXIe s. de 1939 à nos jours2 articlesCEPMMT Centre européen de prévision météorologique à moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines à la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 à 13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite à traînée Compensée pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 União nacional para a independência total de Angola ou Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola

Кθռоли χΤе յէκክхру адосрըነሟցТребр иτ αруዜυфэврብ χιհ
Гугኢжεн ሱнтοቡУκօሕիйէ ጁብኯሞеβዤփ էՕኙонեስол ደշጪ
Удусно լևсևнтፒկо ωсоξԽсриሰеዢы ታиցαласлаሓ աтωሴогоЦօηиቼ чафωռዳրуքሙβавαኇеδ θሯα
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Եдрጳփучюմα հуκΩցиχናдաψиф ቹլВс емЕճоξ ктን
Ellesne sont pas indépendantes les unes des. autres et demandent que le texte soit d’abord étudié dans son ensemble. 1. Dégagez la thèse de ce texte et
Philosophie > sujets expliqués - Question simple "Suis-je ce que j'ai conscience d'être?" Il s'agit, dans un premier temps, de vous aider à comprendre le caractère problématique de la question ce qui justifie que ce soit un sujet de dissertation. C'est primordial on ne comprend pas ce qu'est l'exercice de la dissertation en philosophie tant que l'on ne comprend pas ce qu'est une problématique. Et c'est la problématique qui orientera, déterminera tout le devoir le plan répond aux exigences de la problématique -choisir des axes de réflexion pour traiter un problème. Alors ici il faut partir d'une analyse fine du sujet, il s'agit de voir quel système d'opposition joue dans le sujet et mène à poser la question. Ce qui est central ici, c'est la tension voire l'opposition entre "ce que je suis" réellement, ce qui me définit, ce qui définit mon être et "ce que j'ai conscience d'être". Ayant repérer cette tension, il s'agit dans un premeir temps de se demander d'où elle vient pourquoi cette opposition? Qu'est-ce qui nous fait soupçonner qu'il n'y a pas de coïncidence entre ce que je suis et ce que j'ai conscience d'être? Le problème ne vient-il pas de ce que l'on s'aperçoit que la conscience peut être source d'illusions? Avoir conscience de quelque que chose est-ce connaître ce quelque chose? N''est ce pas plus de l'ordre de la perception que de la connaissance? Ainsi en faisant le lien entre conscience et perception la perception étant distinguée de la connaissance à proprement parler -songer ici aux erreurs des sens les choses ne sont pas toujours telles que je les perçois, etc., on peut se demander en effet si ma conscience seule me renseigne totalement sur ce que je suis. Mais nous avons ici affaire à un problème car précisément à la fois on voit ce qui pourrait nous faire soupçonner cette non-coïncidence et en même il y a cette idée que la conscience, étant ce qui nous définit et l'élément par lequel on pense voyez ici Descartes, Méditation 2, doit permettre de nous connaître. Voilà pour la situation générale du problème, et voilà de quoi réfléchir pour commencer. " Documents attachés aucun document joint.
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