LeBlanc de Meudon doit ĂȘtre mĂ©langĂ© Ă  la Colle de Peau de Lapin pour lui permettre d’adhĂ©rer. Comment prĂ©parer la colle de peau de lapin La
.BRIANCONConditionnement Sachet 1 kg1000g Paiement 100% sĂ©curisĂ©Paypal, CB, Virement, ChĂšqueEmballage soignĂ©Livraison rapideAide et conseilAu 01 41 53 40 40Tout savoir sur l'article Colle de peau de lapinLa colle de peau de lapin a un pouvoir collant trĂšs important et une grande souplesse. Elle s'utilise pour la prĂ©paration des supports en papier, en toile ou en toile la colle de peau de lapin permet de rĂ©aliser l'apprĂȘt du support avant peinture. Incorporez entre 50 et 100 g de colle dans un litre d'eau et laissez reposer le mĂ©lange pendant 4 Ă  5 heures. Chauffez ensuite la colle au bain-marie sans dĂ©passer 60°. La colle est prĂȘte Ă  l'emploi. Le dosage de colle dĂ©pendra de la structure plus ou moins poreuse du bois la colle de peau de lapin s'utilise pour la prĂ©paration des fonds avant peinture ou dĂ©cors Ă  la feuille d'or. Pour cela, on rĂ©alise un aprĂšs appelĂ© PrĂ©paration et mise en oeuvre du gesso incorporez environ 120 g de colle dans un litre d'eau, mĂ©langez et laissez gonfler la colle pendant 5 heures. Chauffez la colle au bain-marie et appliquer une premiĂšre couche de colle chaude sur le bois, puis laissez 250 g de talc dans la colle chaude et appliquez ce mĂ©lange appelĂ© sĂ©chage complet, poncez soigneusement jusqu'Ă  l'obtention d'une surface bien la colle de peau de lapin permet de confectionner des peintures Ă  basede terre de dĂ©cor ou de pigments. Incorporez de 50 Ă  80 g de colle dansun litre d'eau, laissez reposer environ 5 heures, chauffez la colle aubain-marie et ajoutez les terres pigmentĂ©es pour obtenir la couleurvoulue. Toutes les rĂ©fĂ©rences 455007 - 455008
Collede peau de lapin en poudre, colle animale souple et resistante Ă  l'humidite. colle pour la dorure a la feuille et les enduits. Connexion Contactez-nous. Rechercher. Panier 0 Produit Produits (vide) Aucun produit À dĂ©finir Livraison

L’auteur traite ici des “Colles”, Ă©lĂ©ment majeur de fabrication et de conservation dans les domaines de la dorure et de l’ébĂ©nisterie d’art ; il expose d’abord les vertus des colles anciennes – colle de peau de lapin qui renaĂźt, colle de poisson essentiellement utilisĂ©e pour les marqueteries Boulle qui n’existe plus aujourd’hui, le succĂšs Ă©phĂ©mĂšre ensuite des colles synthĂ©tiques araldite standard, colle nĂ©oprĂšne contact, colle vinylique, et termine en exposant qu’aujourd’hui la meilleure solution est la colle forte faite de fibres protĂ©iniques extraites des os et des nerfs des bovins. La revue Experts n° 09 – 09/1990 © Revue Experts A travers la prĂ©sentation des diffĂ©rentes colles utilisĂ©es en dorure et en Ă©bĂ©nisterie, notamment celle de peau de lapin, est Ă©voquĂ© le drame auquel sont confrontĂ©s quotidiennement Ă©bĂ©nistes d’art et doreurs une dĂ©gradation de la qualitĂ© des produits de base telle, qu’elle empĂȘche souvent d’effectuer un travail satisfaisant. L’étude qui suit s’imposait donc, non seulement parce que quand on aime un objet, on aime le connaĂźtre, l’observer, dĂ©couvrir sa vie Ă  travers sa fabrication, mais aussi parce que, si l’on n’y prend garde, les mĂ©tiers d’art traditionnels qui ont fait le renom de la France disparaĂźtront dans l’indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale. L’artisan d’art et l’artiste qui Ɠuvrent avec des matĂ©riaux traditionnels subissent sans cesse les avatars du monde moderne, oĂč s’effrite jour aprĂšs jour la qualitĂ© des produits vendus. La gomme laque, par exemple, au fil des ans, n’est plus extraite avec le mĂȘme soin et comporte de plus en plus d’impuretĂ©s. Les appellations restent inchangĂ©es, les produits de base Ă©galement dans la grande majoritĂ© mais les modes d’extraction sont plus rapides, moins affinĂ©s. Souvent les agents conservateurs sont remplacĂ©s par des succĂ©danĂ©s moins coĂ»teux quand ils ne sont pas tout simplement supprimĂ©s. Devant ce fait accompli, le restaurateur a bien du mal Ă  y retrouver son latin. MĂȘme la colle forte composĂ©e de colle de nerf additionnĂ©e de colle d’os ne colle plus comme avant ! 
 Quant aux colles de poisson et de lapin, mĂȘmes causes, mĂȘmes effets ! 
 Alors, que faire ? Laisser de cĂŽtĂ© les vieux grimoires et les recettes apprises au compte-gouttes aprĂšs de longues annĂ©es de pratique, pour tout recommencer avec des produits de synthĂšse ?
 Ou continuer, tĂȘte baissĂ©e, Ă  n’utiliser que des produits traditionnels qui ont fait notre rĂ©putation, mais dont les mauvais rĂ©sultats nous obligent Ă  innover du soir au matin ? En fait, aucune de ces deux solutions n’est constructive la premiĂšre, parce que nous ne pouvons bĂ©nĂ©ficier de l’expĂ©rience suffisante concernant le vieillissement des produits nouveaux ; la seconde, parce que le praticien avance Ă  tĂątons et risque de commettre des erreurs Ă  son insu. Il faut donc analyser, cas par cas, chaque Ă©chantillon, avec des habituĂ©s des produits d’avant-guerre et actuels, avec les fabricants et ne pas hĂ©siter au besoin Ă  faire appel aux chimistes des Instituts de Restauration EuropĂ©ens, comme l’IRPA, l’ICCROM, ou l’IFROA 1. Les syndicats et associations professionnelles, dont la sauvegarde de la qualitĂ© des produits utilisĂ©s devrait ĂȘtre le principal souci, se dispersent trop souvent dans les querelles intestines et leurs horizons semblent parfois limitĂ©s aux recouvrements des cotisations. La section française de l’IIC International Institute of Conservation, qui est une association mondiale, se propose de rĂ©soudre ce genre de problĂšme, mais elle ne dispose pas suffisamment de fonds, donc de moyens et son action s’en trouve limitĂ©e. 1 IRPA Institut de Restauration du Patrimoine Artistique, parc du Cinquantenaire, Bruxelles, Belgique. ICCROM 13, via di San Michele, Rome, Italie. IFROA Institut Français de Restauration des Objets d’Art, rue Berbier-du-Metz, Paris. Pourquoi des colles animales ? La peau, l’os, le nerf donnent du collagĂšne utilisĂ© pour les gĂ©latines, cosmĂ©tiques ou alimentaires, ou pour la colle. Les fibres protĂ©iniques qui constituent une partie des os, des nerfs ou de la peau ont le pouvoir combinĂ©es Ă  l’eau chaude, de se dissocier, additionnĂ©es d’eau, de former une gĂ©latine souple lorsque la tempĂ©rature descend en dessous de 20°C, de s’accrocher par liaisons hydrogĂšnes entre elles et aux corps organiques lorsque la molĂ©cule d’eau qui s’immisce entre chaque pontage disparaĂźt soit par Ă©vaporation, soit par attirance molĂ©culaire avec le support, comme dans le cas du bois ou par aspiration capillaire comme dans le cas des charges poreuses craie, plĂątre mort qui constituent les apprĂȘts de la dorure sur bois. Une colle forte de moins en moins fiable. Les fibres protĂ©iniques d’os mĂ©langĂ©es Ă  celles de nerfs donnent une colle moyennement souple, trĂšs dure, voire cassante si la proportion d’os est trop importante. La “colle de Nevers”, dont la production est stoppĂ©e depuis plus de 30 ans, Ă©tait la plus prisĂ©e des Ă©bĂ©nistes. LivrĂ©e en plaques brunes d’environ 1 cm d’épaisseur, elle n’en Ă©tait pas moins transparente comme le verre, ce qui Ă©tait la preuve d’une prĂ©paration parfaite. Aujourd’hui, le traditionnel bain-marie en cuivre mijote toujours dans un coin de l’atelier de l’ébĂ©niste-restaurateur pour tenir la colle Ă  la bonne tempĂ©rature 60°C environ. Mais l’adhĂ©rence des collagĂšnes est mĂ©diocre et le placage au marteau devient moins aisĂ©. Le restaurateur est de moins en moins certain de la fiabilitĂ© de son travail et les mauvaises surprises ne manquent pas d’arriver au vernissage, ou quelques mois aprĂšs, quand le meuble se stabilise hygromĂ©triquement. S’il y a encore quelques annĂ©es il Ă©tait facile d’incriminer l’ébĂ©niste lors d’apparition de cloques sous le placage, il est prĂ©fĂ©rable aujourd’hui d’avoir un jugement beaucoup plus rĂ©servĂ©. Au vu de ces alĂ©as, les fabricants de meubles n’utilisent plus que des colles synthĂ©tiques, plus sĂ»res mais irrĂ©versibles. La rĂ©versibilitĂ© en restauration. Le problĂšme de rĂ©versibilitĂ© en restauration est primordial puisque dans le principe, le restaurateur ne peut y dĂ©roger. Dans ce cas prĂ©cis, doit-il utiliser une mauvaise colle rĂ©versible ou une bonne colle irrĂ©versible ?
 Il risque moins d’ennuis dans l’immĂ©diat dans le second cas mais, lorsque la colle vieillira et qu’elle sera devenue cassante, le placage risque de s’arracher par plaques et il faudra gratter jusqu’au fĂ»t pour exĂ©cuter la “restauration”. Alors que dans le premier cas il suffit de rĂ©chauffer le placage avec une pattemouille pour ramollir la colle forte et dĂ©coller dĂ©licatement les placages pour les restaurer ! 
 Le problĂšme reste donc la qualitĂ© des colles traditionnelles. Il faut donc essayer de reproduire Ă  tout prix de bonnes colles protĂ©iniques puisqu’elles sont actuellement les seules Ă  ĂȘtre facilement rĂ©versibles et ce, mĂȘme aprĂšs plus de 200 ans ! La colle de peau de lapin est un exemple type. DÉGÉNÉRESCENCE ET RENAISSANCE DE LA COLLE DE PEAU DE LAPIN Depuis quelques annĂ©es, la qualitĂ© de la colle de peau de lapin utilisĂ©e entre autres par les doreurs sur bois ne cesse de dĂ©croĂźtre. Les plaques vendues au mois de mai 1988 Ă©taient si mauvaises que la situation Ă©tait devenue catastrophique. La colle, prĂ©parĂ©e en gĂ©latine, pourrissait le lendemain, le gros blanc ne pouvait ĂȘtre conservĂ© plus de 2 jours et s’effritait en poudre fine une fois sec. Ceci arrivait juste au moment oĂč nous travaillions sur des moulures pour l’alcĂŽve de la chambre de Louis XV, au ChĂąteau de Versailles. Un travail qui ne souffre donc aucune faiblesse et dont la longĂ©vitĂ© doit ĂȘtre assurĂ©e pour plus de 100 ans. Un seul fabricant en Europe Il fallut trouver rapidement une solution. Je commençais par rechercher les coordonnĂ©es de tous les fabricants. AprĂšs de nombreux appels tĂ©lĂ©phoniques, je finis par dĂ©couvrir qu’il n’en restait qu’un seul en Europe, et que tous ceux qui prĂ©tendaient avoir cette qualitĂ© n’étaient en fait que des revendeurs. Il s’agit des Etablissements Georges Alquier, situĂ©s Ă  une centaine de kilomĂštres de Toulouse, qui fabriquent, entre autres, cette colle de peau de lapin. Il existait encore aprĂšs la derniĂšre guerre deux fabricants de colle de peau de lapin en France, la Maison Totin FrĂšres et la Maison Chardin. La visite Ă  l’usine La visite Ă  l’usine s’imposait. Certains clients Ă  l’odorat dĂ©licat se plaignent de l’odeur qui rĂšgne dans les ateliers oĂč une plaque de colle chauffe au bain-marie
 Je les imaginais ici, oĂč plusieurs tonnes de peaux dĂ©coupĂ©es en vermicelles subissent les assauts du soleil, des mouches et de la vermine aucun mot ne peut expliquer cette odeur de pourriture et de dĂ©composition ! 
 Les Directeurs, Bernard et Michel Alquier, me firent visiter tous les secteurs de l’usine sans aucune dissimulation et m’avouĂšrent qu’ils envisageaient de stopper la fabrication de la colle de peau de lapin, le marchĂ© Ă©tant de plus en plus rĂ©duit. Les chiffres parlent eux-mĂȘmes de 165 tonnes en 1968, la production est tombĂ©e Ă  53 tonnes en 1987 ! 
 Cette chute impressionnante est redevable aux professionnels de l’ameublement moderne qui se sont tournĂ©s vers les produits de synthĂšse pour exĂ©cuter leurs laques, et aux plĂątriers qui prĂ©fĂšrent la colle de peau atomisĂ©e extraite de peaux d’ovins et de bovins prĂ©alablement chaulĂ©es production majeure des Etablissements Georges Alquier, le plĂątre mĂ©langĂ© Ă  la colle de peau s’enduit plus facilement, accroche mieux la peinture, devient plus dur et ralentit sa prise. PrĂ©paration des peaux Il est loin le temps oĂč les ramasseurs de peaux parcouraient les campagnes pour fournir les fabricants de colle. Aujourd’hui les peaux arrivent Ă  l’usine dĂ©coupĂ©es en fins vermicelles, sĂ©parĂ©es mĂ©caniquement des poils. Les fournisseurs ne sont plus que quelques usines spĂ©cialisĂ©es dans le recyclage des poils de lapin pour l’industrie textile. Les lapins proviennent d’élevages intensifs, parquĂ©s dans des cages et n’ont jamais ni mangĂ© ni vu le moindre brin d’herbe. Il s’ensuit une dĂ©gĂ©nĂ©rescence de la colle que l’on remarque dĂšs les annĂ©es 1950. Les vermicelles n’étant pas passĂ©s Ă  la chaux, comme les peaux entiĂšres, pour ĂȘtre dĂ©barrassĂ©es des poils, la colle contient un pourcentage Ă©levĂ© de poils qui varie selon le soin apportĂ© aux filtrages. L’extraction de la gĂ©latine Les balles de vermicelles de peau sont placĂ©es successivement dans quatre grandes cuves remplies d’eau chaude, dont la tempĂ©rature du bain dĂ©bute dans la premiĂšre Ă  60°C, pour finir Ă  80°C dans la derniĂšre. Chaque cuisson dure une heure. Le “jus” issu de la premiĂšre cuve est le plus chargĂ© en collagĂšne et, bien entendu, le meilleur. Les autres “jus” sont de plus en plus pauvres en collagĂšne, et la tempĂ©rature doit ĂȘtre augmentĂ©e pour les extraire, au risque de dĂ©naturer les fibres. Ces quatre “jus” sont ensuite rĂ©unis, filtrĂ©s au tamis et envoyĂ©s Ă  un sĂ©choir dessiccateur tombant, qui rĂ©duit la proportion d’eau de 50 % Ă  20 %. Cette gĂ©latine est alors coulĂ©e dans des moules de 1 m x 2 m x 0,30 m d’épaisseur, pour former, en refroidissant, de grandes dalles de colle souple. Les dalles sont ensuite dĂ©coupĂ©es en pavĂ©s puis en plaques. Il ne reste plus qu’à disposer ces plaques souples sur des chĂąssis grillagĂ©s et Ă  enfourner le tout dans le long couloir du sĂ©choir final, Ă  36°C avec soufflerie, oĂč elles prendront leur aspect dĂ©finitif. Les plaques prises dans la surface et dans le fond de la dalle contiennent plus d’impuretĂ©s que les autres, et sont dirigĂ©es vers le broyage pour la fabrication de la colle de peau de lapin en poudre. L’utilisation de la colle de peau de lapin en dorure sur bois Les plaques sĂšches sont commercialisĂ©es, mais ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©es sous cette forme. Elles doivent ĂȘtre diluĂ©es dans 90 % de volume d’eau chauffĂ©e Ă  60°C pour reformer une gĂ©latine propre Ă  l’emploi. Il va sans dire qu’aujourd’hui ce pourcentage est tout Ă  fait alĂ©atoire selon les arrivages de colle. Certains doreurs, se plaignant rĂ©cemment que la colle irritait l’intĂ©rieur de leur bouche lorsqu’ils y mettaient le blanc 1 en attente, le fabricant diminua de moitiĂ© l’adjonction de phĂ©nol. Cette rĂ©duction de l’agent conservateur modifia le temps de conservation de la colle sous sa forme gĂ©latineuse prĂȘte Ă  l’emploi de sorte qu’au bout d’une journĂ©e d’étĂ©, elle Ă©tait bonne Ă  jeter. Mise au point et test d’une nouvelle colle de peau de lapin Lors de ma visite, B. et M. Alquier m’ont assurĂ© qu’ils Ă©taient prĂȘts Ă  tenter d’élaborer une nouvelle colle aux qualitĂ©s exceptionnelles. L’étude du produit, rĂ©alisĂ©e avec le concours de l’IDETH 2, montre qu’il Ă©tait temps de mettre en relation le fabricant et les utilisateurs. Nous avons donc rĂ©alisĂ© de nombreux tests sur des Ă©chantillons remontant parfois Ă  plus de quarante ans. Ces tests parlent d’eux-mĂȘmes voir tableau. 2 Institut d’Etudes Techniques et Historiques des objets d’Art, 11 rue Saint-Simon, Versailles ViscositĂ© engler 10 % concentration Force en gelĂ©e en BLUM Colle CHARDIN vers 1983 1,9 380 Colle CHARDIN vers 1988 1,8 300 Nouvelle colle octobre 1988 2 400 LA FABRICATION DE LA COLLE DE PEAU DE LAPIN 2. Nettoyage et hydratation des balles dans une cuve avant de commencer les opĂ©rations d’extraction. 3. Batterie des quatre cuves chauffantes. La balle est placĂ©e successivement dans les cuves sont la tempĂ©rature augmente de 60 °C Ă  80 °/ 90 °C. Les quatre jus sont mĂ©langĂ©s et envoyĂ©s dans des cuves de dĂ©cantation. 4. Vermicelles de colle de peau de lapin avant extraction du collagĂšne. On remarquera les petites touffes de poils qui subsistent. 5. Vermicelles aprĂšs extraction du collagĂšne“marc”. On remarque qu’il reste encore beaucoup de matiĂšre Ă  extraire, ainsi que la vermine cuite deux taches sombres. 6. AprĂšs le passage au sĂ©choir dessiccateur Ă  flots tombants et filtrages, le jus est coulĂ© dans des formes rectangulaires et forme en refroidissant de grandes dalles souples qui sont dĂ©coupĂ©es en fines plaquettes et placĂ©es sur des clayettes grillagĂ©es. Elles sont ensuite sĂ©chĂ©es dans le long couloir du sĂ©choir d air pulsĂ©, pour ĂȘtre prĂȘtes Ă  la commercialisation. 7. Les balles de vermicelles de peau de lapin sont stockĂ©es dans un hangar parfois plusieurs mois avant d’ĂȘtre utilisĂ©es. Cette nouvelle colle est extraite en quatre distillations Ă  60°C, Ă  partir de vermicelles sĂ©lectionnĂ©s. Les meilleures peaux Ă  l’échelon industriel proviennent du Limousin, mais sont Ă©videmment plus onĂ©reuses que celles d’Espagne ou d’AmĂ©rique Latine, qui ne possĂšdent pas la mĂȘme souplesse. Le filtrage est Ă©galement amĂ©liorĂ© Ă  50 microns pour confĂ©rer Ă  cette nouvelle colle ses qualitĂ©s, hier normales, maintenant exceptionnelles. Un soin particulier est apportĂ© Ă  chaque Ă©tape, comme l’écumage et la mise hors poussiĂšre de la gĂ©latine. Chaque plaque est aujourd’hui poinçonnĂ©e pour Ă©viter toute confusion ou fraude. COLLE DE POISSON ET MARQUETERIE Lorsque AndrĂ©-Charles Boulle dĂ©veloppa la technique des meubles marquetĂ©s d’écaille de tortue, il se trouva confrontĂ© trĂšs rapidement aux problĂšmes de la conservation de ses oeuvres. Les provenances minĂ©rales et organiques ne lui simplifiĂšrent pas la tĂąche d’un cĂŽtĂ© le mĂ©tal utilisĂ© en filet ou silhouette, et de l’autre l’écaille de tortue, la corne de bovin, l’ivoire, l’os et le bois qui ne rĂ©agissent pas de la mĂȘme façon aux variations thermiques et hygromĂ©triques ambiantes. Le bois par exemple se gonfle en prĂ©sence d’humiditĂ© humiditĂ© relative de l’air et se rĂ©tracte en prĂ©sence d’air sec. Le laiton ou l’étain utilisĂ©s en marqueterie se dilatent uniquement Ă  la chaleur et se rĂ©tractent lorsque la tempĂ©rature descend. Ces fauteuils et ces cadres de cet intĂ©rieur parisien ont nĂ©cessitĂ© pour leur dorure six plaques de colle de peau de lapin et la vitrine au moins deux plaques de colle dos mĂ©langĂ©e Ă  de la colle de nerf pour maintenir sa marqueterie. Console des frĂšres Slodtz – milieu du XVIIIe siĂšcle – ChĂąteau de Versailles – Cabinet de la pendule. Les meubles mais aussi les boiseries dorĂ©es font appel Ă  la colle de peau de lapin pour les enduits. ChĂąteau de Cormatin – Coffre de cheminĂ©e en bois dorĂ© et polychromĂ©. DĂ©but XVIIe siĂšcle. Le fond des panneaux est en azurite, les cartouches et les chutes de fruits rehaussĂ©s d’or appliquĂ© Ă  la feuille sur un “enduit tampon” Ă  la craie additionnĂ©e de colle de peau. Ici, peut-ĂȘtre plus qu’ailleurs, la colle doit assurer son rĂŽle d’élasticitĂ© pour suivre les variations dimensionnelles du bois soumis tantĂŽt Ă  de fortes tempĂ©ratures tantĂŽt au froid. Une “marqueterie Boulle” placĂ©e dans un air chaud et sec travaille d’une maniĂšre contrariĂ©e l’ñme et les placages en bois se rĂ©tractent alors que la marqueterie en mĂ©tal se dilate et sort au besoin de son emplacement. L’élĂ©ment absorbant du jeu de la marqueterie la colle La colle mise au point pour maintenir ces Ă©lĂ©ments instables doit non seulement les accrocher sur le support, au moyen des liaisons hydrogĂšnes pour lier les matiĂšres organiques, mais aussi ĂȘtre trĂšs souple et assez Ă©paisse pour faire office de film tampon et absorber une partie des variations dimensionnelles des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments constitutifs en prĂ©sence. Le collagĂšne semble ĂȘtre prĂ©disposĂ© Ă  cette mission, mais tous les collagĂšnes n’ayant pas les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s, une sĂ©lection s’impose. Le collagĂšne extrait de la peau de lapin ou jadis du mouton, forme un film trop fin pour remplir cette mission. Celui extrait des os et des nerfs des bovins, utilisĂ© encore en Ă©bĂ©nisterie pour les placages en bois, forme un film suffisamment Ă©pais mais devient trop rigide et vite cassant. Une matiĂšre premiĂšre idĂ©ale mais qui, hĂ©las, n’existe plus Ce dĂ©licat problĂšme fut en partie rĂ©solu les fils et petits-fils de AndrĂ©-Charles Boulle restaurĂšrent continuellement les oeuvres de leur aĂŻeul par l’utilisation de la colle de poisson. Mais pas de n’importe quel poisson, ni de quelle partie du poisson. II s’agit de l’esturgeon, et plus prĂ©cisĂ©ment de la vessie natatoire. La vessie natatoire de l’esturgeon est une membrane qui se dilate ou se rĂ©tracte en permanence pendant la vie du poisson. Les fibres protĂ©iniques du collagĂšne qui entrent dans sa constitution possĂšdent la particularitĂ© d’ĂȘtre excessivement souples. L’extraction de la colle se fait de la mĂȘme maniĂšre que pour les autres colles protĂ©iniques. La colle de vessie natatoire forme un joint Ă©lastique qui ne durcit jamais complĂštement. Cette colle de poisson n’existe plus de nos jours et celle que nous trouvons dans le commerce est extraite des tĂȘtes, peaux et arĂȘtes des poissons sans aucune sĂ©lection des espĂšces. Les Ă©lĂ©ments de base sont recueillis dans les usines de conserve et de surgelĂ©s. Il y a un Ă©norme fossĂ© entre la colle de poisson du XVIIIĂš siĂšcle et la colle de poisson actuelle comme l’attestent leurs propriĂ©tĂ©s. La nouvelle colle ne peut plus convenir Ă  la marqueterie Boulle et le restaurateur devra se tourner vers d’autres colles. LE SUCCÈS ÉPHÉMÈRE DES COLLES SYNTHÉTIQUES De nombreuses tentatives ont Ă©tĂ© entreprises depuis leur mise au point pour subvenir aux besoins des restaurateurs. Celles qui connurent le plus de succĂšs furent l’araldite Ă  prise lente, les colles NĂ©oprĂšne semi-contact et les colles vinyliques. L’araldite standard C’est une rĂ©sine Ă©poxy Ă  prise lente, Ă  deux composants, qui forme un film pouvant ĂȘtre trĂšs Ă©pais et relativement souple. L’adhĂ©sion avec les mĂ©taux est trĂšs bonne grĂące aux liaisons molĂ©culaires, bonne avec le bois , grĂące Ă  l’accrochage mĂ©canique dans les vaisseaux et les pores, moyenne avec l’écaille et la corne. Devant ce rĂ©sultat assez satisfaisant l’araldite standard remporta un Ă©norme succĂšs jusqu’à ce que les premiers inconvĂ©nients apparaissent dix ans plus tard vers les annĂ©es 1970. L’humiditĂ© contenue en permanence dans le bois migre vers la surface lorsque l’air ambiant est assĂ©chĂ© comme nous l’avons dĂ©jĂ  vu. Ne pouvant traverser le film de la colle, elle se concentre contre la paroi de la colle et conduit parfois Ă  une condensation en eau. Les moisissures se dĂ©veloppent alors provoquant une dĂ©gradation interne qui se matĂ©rialise par une pourriture du bois. La marqueterie liĂ©e Ă  l’araldite se dĂ©colle de son support et le restaurateur devra ĂŽter mĂ©caniquement la rĂ©sine. Ceci reste excessivement dĂ©licat et long, vu les Ă©paisseurs en question. Le vieillissement de l’époxy pose Ă©galement un problĂšme puisque ses deux composantes sont souvent mĂ©langĂ©es au jugĂ© de par leur conditionnement. La colle n’atteint donc pas toujours ses qualitĂ©s optimales et s’en trouve fragilisĂ©e. L’irrĂ©versibilitĂ© de la rĂ©sine Ă©poxy dans le bois pose Ă©galement un problĂšme. Comment restaurer, par exemple, un siĂšge dont les assemblages ont Ă©tĂ© bourrĂ©s d’araldite ? La rĂ©sine s’est dissociĂ©e du bois, l’assemblage prend du jeu et n’est plus fonctionnel. Mais la rĂ©sine faisant bloc, l’assemblage ne peut ĂȘtre ouvert et risque de porter Ă  faux et de casser. Pour toutes ces raisons, cette rĂ©sine Ă©poxy est bannie aujourd’hui de tous travaux de restauration. Les colles NĂ©oprĂšne semi-contact Elles forment des films trĂšs souples fins et peu accrocheurs sur les bois abĂźmĂ©s et fragilisĂ©s. MalgrĂ© de bons rĂ©sultats dans l’immĂ©diat, leur vieillissement rapide et leur irrĂ©versibilitĂ© les excluent Ă©galement de tous travaux de restauration. Il n’en est pas de mĂȘme dans l’industrie moderne oĂč elles sont trĂšs en faveur, car les matĂ©riaux utilisĂ©s sont neufs, propres et les critĂšres de longĂ©vitĂ© et de rĂ©versibilitĂ© bien diffĂ©rents. La colle vinylique La colle vinylique appelĂ©e communĂ©ment en atelier “Colle blanche” est une Ă©mulsion d’acĂ©tate de polyvinyle dans de l’eau. Elle possĂšde donc une apparence laiteuse, comme toutes les Ă©mulsions aqueuses. Apparue au lendemain de la seconde guerre mondiale, on la trouve actuellement adaptĂ©e Ă  divers temps de prise, pour coller le bois comme les textiles. La colle vinylique destinĂ©e au bois se fixe molĂ©culairement et mĂ©caniquement sur le subjectile sans film. Le collage se fait sous pression pour Ă©liminer la formation d’un film de colle qui gommerait et formerait une zone de faiblesse. Les surfaces doivent ĂȘtre en contact, lisses et propres pour obtenir le rendement maximum. Cette colle est trĂšs rĂ©pandue dans l’industrie de l’ameublement en bois. Mais en restauration, oĂč les surfaces ne sont jamais parfaitement en contact et oĂč la mise sous pression peut engendrer des dĂ©gradations, comme dans le cas de bois vermoulus, la colle blanche doit ĂȘtre utilisĂ©e avec prudence. Sa rĂ©versibilitĂ©, Ă  l’eau, n’est pas Ă©vidente in situ. LA MEILLEURE SOLUTION LA COLLE FORTE La colle forte des Ă©bĂ©nistes se compose de fibres protĂ©iniques extraites des os et des nerfs des bovins par un procĂ©dĂ© analogue Ă  celui de l’extraction de la colle de peau. L’attention apportĂ©e Ă  la prĂ©paration des plaques joue Ă©galement un rĂŽle primordial dans la qualitĂ© du produit fini. La qualitĂ© actuelle n’est plus ce qu’elle Ă©tait il y a trente ans. Les marqueteurs mĂ©langeaient eux-mĂȘmes la colle d’os Ă  la colle de nerf pour obtenir le rendement optimum pour la marqueterie Boulle. Il semble que des rĂ©sultats similaires Ă  la colle de vessie natatoire d’esturgeon furent obtenus au XIXe siĂšcle en relevant les frĂ©quences des interventions des restaurateurs. Quoique aujourd’hui la qualitĂ© de la colle forte laisse Ă  dĂ©sirer, elle apparaĂźt tout de mĂȘme comme la meilleure colle pour la marqueterie Boulle en remplacement de la colle de peau de poisson d’autrefois. L’adhĂ©sion chimique qui est mĂ©diocre avec le mĂ©tal est compensĂ©e par l’application d’un agent tensioactif comme l’ail et augmentĂ© par un accrochage mĂ©canique grĂące aux nombreux sillons griffĂ©s dans la partie mĂ©tallique de contact. Deux choses m’ont frappĂ©. La premiĂšre, qu’il n’existe toujours pas de label de protection garantissant la stabilitĂ© et l’origine des composants dans les produits utilisĂ©s par les Ă©bĂ©nistes, doreurs et restaurateurs d’art. La seconde, qu’aucun doreur ni institut n’avait pris le problĂšme Ă  sa source en contactant le fabricant. Cartel par le Roy Ă  Paris. La laque verte rehaussĂ©e de roses et d’animaux est appliquĂ©e sur lin enduit composĂ© de craie et de colle de peau de lapin. Colonne tronquĂ©e en chĂȘne peint en faux marbre et poirier sculptĂ© Ă  la feuille d’or, posĂ©e Ă  l’eau avec effets de brubis et de mats. ExĂ©cutĂ©e en 1977 dans les ateliers de restauration du ChĂąteau de Versailles, menuiserie et sculpture Gilles Perrault, cette colonne qui fait partie d’une paire a Ă©tĂ© scrupuleusement reproduite ,selon les inventaires d’époque. Le fĂ»t est creux, en chĂȘne dont les ais sont assemblĂ©s Ă  pan octogonaux, les tigettes et asperges en poirier ainsi que la base. Le faux marbre comme la dorure sont rĂ©alisĂ©s sur un enduit Ă  la colle de peau de lapin additionnĂ©e de craie. Article & Photographies © Revue Experts

Leblanc de Meudon est un carbonate de calcium. Il est appelé aussi blanc d'Espagne ou blanc de craie. Il s'agit d'un pigment de charge ou d'un pigment extendeur. Il est utilisé dans la composition de peintures à base de pigments et d'huile de lin ou dans la fabrication de peinture à la caséine (peinture de lait). Il est aussi trÚs utilisé avec la colle de peau de lapin pour la

Cette superbe Peau de lapin est l'accessoire idéal pour intégrer la fourrure par petites touches dans votre intérieur. En centre de table, en dessous de vase ou sur un accoudoir, vous aussi vous allez craquer pour la Peau de la lapin naturelle !Maison Thuret Optez pour des Peaux de lapin de Qualité ! Lire la suiteShow less Description Détails Avis clientsLa peau de lapin est une bien belle idée pour ceux qui recherche la simplicité dans la touche de fourrure déco. De petite tailles, utilisez-la en vide poche à l'entrée de la maison, en dessous de photophore pour parfaire le tout, ou tout simplement en centre de table pour votre déco d' Peau de lapin blanc étant naturelle, les variantes de coloris sont de lapin naturelle. Photo non contractuelle. D'une peau à l'autre, la forme, la couleur et les dimensions peuvent varier. Lire la suiteShow lessRéférence PDLB Data sheetDimensions de la peau 25/30 x 40 cm environColoris de la peau Peau BlancPeau naturelle ou Peau teintée Peau NaturelleLongueur des poils de la peau Poils de 1 cm environOrigine de la peau Peau de Lapin Merci de vous inscrire en premier. Se connecter
\n\n colle de peau de lapin et blanc de meudon
Lacolle testĂ©e est la colle de peau de lapin en cube du fabricant Kremer Âź, dont la fiche technique [annexe 2] prĂ©conise une cuisson au bain-marie entre 50 et 60°C, et indique une rĂ©sistance Ă  l’enfoncement de 340 Ă  360 degrĂ©s Bloom, soit une importante capacitĂ© cohĂ©sive.La rĂ©sistance Ă  la traction de la colle de peau est par ailleurs d’environ 39 mĂ©gapascal – sans Produit ajoutĂ© au panier avec succĂšs Il y a 0 produits dans votre panier. Il y a 1 produit dans votre panier. Total produits Frais de port À dĂ©finir Total Menu AccueilAmpoules artsBois cires encaustiques, bois huilĂ©sBois vernis et laquĂ©sBrosserie - Decapants - AbrasifsCĂąbles Ă©lectriques tissuCĂąbles Ă©lectriques plastiques, ou spĂ©ciauxCollesDorurePrise d'empreinte, moulage, restauration de cadresDroguerieDroguerie Ă©cologiqueElectrification des luminairesLaine d'acier, paille de ferPeintures Ă  la casĂ©ine, pigments, peintures dĂ©corativesPetit outillageProduits pour l'entretien du cuirProduits pour le marbre, Carreaux de ciment, granit, terres cuitesProduits pour mĂ©tauxRĂ©paration rebouchage du boisRĂ©sines et gommes laquesTeintes Ă  bois, teintes pour cuirLes kits de restauration DugayPĂątes Ă  empreintes, plĂątre de moulage, rĂ©sinesProtection, masques, gants, lunettesConseils, tutos et vidĂ©os Contact professionnels Infos Vu dans la presseEmission Paname autour des puces de Saint OuenAffaire conclue, la vie des Village des Puces de Saint OuenQuelques partenaires et bonnes adresses de Saint-OuenElle DĂ©corationArticle du magazine Market sur les produits Dugay 1987Le Parisien Week-end 15 Avril 2022CotĂ© Puces > Colles>Colle de lapin en poudre Colles Ampoules dĂ©coratives. Beaux arts Bois cires encaustiques, bois huilĂ©s Bois vernis et laquĂ©s Brosserie - Decapants - Abrasifs CĂąbles Ă©lectriques tissu CĂąbles Ă©lectriques plastiques, ou spĂ©ciaux Colles Dorure Prise d'empreinte, moulage, restauration de cadres Droguerie Droguerie Ă©cologique Electrification des luminaires Laine d'acier, paille de fer Peintures Ă  la casĂ©ine, pigments, peintures dĂ©coratives Petit outillage Produits pour l'entretien du cuir Produits pour le marbre, Carreaux de ciment, granit, terres cuites Destinataire Nom de votre ami * Adresse e-mail de votre ami * * Champs requis OU Annuler Imprimer En savoir plus La colle de peau de lapin existe aussi sous forme de plaques, qu'il faut dĂ©couper et laisser ramolir dans l'eau avant utilisation. Accessoires PostĂ©le 23/07/2022 par ComitĂ© Sud Francilien 50es CHAMPIONNATS DU MONDE EN BELGIQUE (du 22 au 30 juillet 2022). Retrouvez parties, photos et resultats de toute la semaine.
GALERIES Ambiance Animaux Copies de MaĂźtres Trompe l’Ɠil et dĂ©cors Etudes Fleurs Fruits Illustrations LĂ©gumes Natures silencieuses Paysages & architecture Portraits A propos de l’artiste Contact Informations lĂ©gales DĂ©monstrations AccueilDĂ©monstrations Le Petit portrait entre les colonnes Cet exemple en huile sur bois. On peut expliquer que cet exemple illustre la nĂ©cessitĂ© de prendre soin des prĂ©parations des supports sur lesquels on va peindre. Un support bien prĂ©parĂ© facilite la rĂ©ussite de l’Ɠuvre. Les Ă©tapes de la crĂ©ation PrĂ©paration du bois avec 7 couches de colle de peau de lapin et blanc de Meudon les pigments rouges apportent une luminositĂ© Ă  la peinture Travail des lumieres et des ombres prĂ©alable Ă  la couleur RĂ©sultat final Commentaires, astuces, conseils... La colle de peau de lapin et le blanc de Meudon, qu'est-ce ? La colle de peau de lapin est fabriquĂ©e Ă  partir des peaux des lapins qui contiennent naturellement une matiĂšre collante. Elle est traitĂ©e et vendue sous forme de granulĂ©s. Avant de s’en servir, tremper ces granulĂ©s une nuit dans un bocal avec 10 fois leur volume d’eau. Le blanc de Meudon est extrait des carriĂšres de craie et se prĂ©sente sous forme de poudre. Faire fondre le mĂ©lange eau-granulĂ©s au bain-marie Ă  feu trĂšs doux, puis ajouter progressivement le blanc de Meudon jusqu’à avoir une sorte de sauce blanche un peu lors de cette opĂ©ration, ne pas faire pĂ©nĂ©trer de bulles d’air en mĂ©langeant, sinon, il y aura des bulles d’air qui Ă©clateront lors du sĂ©chage des couches, laissant un petit cratĂšre Ă  la 7 couches, laisser sĂ©cher entre chacune d’elles et poncer avec une toile Ă©meri trĂšs fine, puis au final, avec une pierre ponce mouillĂ©e. On obtient ainsi un support trĂšs lisse.
Lacolle de peau de lapin en plaques est principalement utilisée par les doreurs, vendue par, 100Gr, 500Gr ou au Kg, elle existe aussi sous forme de grains. Une plaque équivaut à peu prÚs à 100Gr. La colle de lapin comme les autres colles animales garde une certaine souplesse et résiste à l'humidité une fois sÚche. Tweet. Agrandir l'image Colle de lapin en poudre La colle de lapin, trÚs souple et résistante est utilisée depuis longtemps dans de nombreux domaines. Additionnée d'eau, de blanc de meudon, de pigments pour fabriquer de la peinture, des enduits pour les cadres et les toiles. Mélangée à l'assiette à dorer rouge pour coller la feuille d'or. Sa résistance à l'humidité permet un durée de vie trÚs longue des travaux 500gr ou 1kg Plus de détails Envoyer à un ami Imprimer En savoir plus La colle de peau de lapin existe aussi sous forme de plaques, qu'il faut découper et laisser ramolir dans l'eau avant utilisation. Accessoires uVq1.
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